lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

mardi 27 avril 2010

Le jour où j'avais une bonne excuse


En lisant le communiqué de mix-cité Rennes qui, à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie (Maladie non virale mais relativement grave puisque amputant entre autres la partie tolérante du cerveau humain) le 17 mai ET de la marche des Fiertés (parce que si t'es fière d'être gay tapes dans tes mains *clap,clap*) le 12 juin, ont décidés de collecter des témoignages sur le coming out à base de pow,pow,pow,pow « Et toi, ça s’est passé comment quand tu l’as dit ? », je me suis rendue compte que, primo avec cette phrase je risquais de détenir le record du monde catégorie papillon de lumière de la phrase la plus longue et deuzio je ne t'avais jamais racontée mon outing à la Firme.

Je ne suis pas quelqu'un qui se cache derrière un "mon amie" hasardeux et lorsque je discutasse avec mes collègues, boss ou clients je ne modifie pas la réalité histoire d'être dans une norme que je ne comprend pas. Alors en vrai, un coming out professionnel y'en a normalement pas vraiment, c'est un fait c'est comme ça et puis c'tout. Mais c'est vrai qu'il y a l'art et la manière d'annoncer le bousin. Alors tu crois m'connaître lecteur de mon coeur en canderel et tu m'imagines déjà courant dans le hall de la firme un rainbow flag en guise de cape avec un masque à paillettes sur le visage hurlant c'est moi super gouigouiiiiii ! ou bien encore faisant des avances à mes plus charmantes collègues (Tic et Tac rangeuses du risque je te le rappelle), en lui glissant des mots doux dans leur vestiaire ou en leur proposant d'améliorer leur connaissance en tableau excell en tête à tête. Et oui car saches-le Lecteur qui sent bon le poulpe frais, à la Firme quand tu sais faire une formule d'addition sur excell t'es une sorte de Déesse, alors autant te dire que je suis Reine de l'Univers et de la Milky Way avec tûtes les connaissances que j'ai sur excell.
Et bien non désolée de te décevoir, ou pas, mais bon j'ai fait plus original, une sorte de happening du Coming Out.
A l'époque, once upon a time, so so far away, in an other galaxy je partageais en gros mon temps entre mon appart et celui de La Sphynge, je venais de faire ma première semaine à la Firme et j'étais même genre, trop contente de travailler là-bas (bon depuis tout le monde sait que Firme=grosse connasse).
Le lundi, donc de ma seconde semaine, pointe le bout de son nez et je travaillais le soir. Qui dit travailler le soir dit espoir grasse mat' et c'est donc sans aucun scrupule que je restais légère et courte vêtue en mode étoile de mer dans le lit haut perché de la Sphynge alors qu'elle s'était levée à l'aube pour aller travailler. Bon quand même j'avais grommelé un bon courage en l'entendant claquer la porte hein, parce que bon, mine de rien, je sais être hyper civilisée pour pas dire la femme parfaite. Et puis j'avais entendu un truc en retournant la tête contre l'oreiller, un truc capital tu vois, mais bref l'appel de Morphée a parfois la priorité, donc sur le moment j'ai zappé ce fameux détail.
Puis vers 11h, après avoir fait mes étirements de chattes dans le lit j'me suis quand même décidé à redescendre de sa cabane au Canada pour prendre un café vite fait et repartir en direction de chez moi pour une quick douche un ravalement de façade. Et oui tu sais ma passion pour les travaux d'appartement et bien le sien était aussi en chantier et la salle de bain impraticable sauf si t'as fait Koh-Lanta.
Donc café ingurgité, Lolita rhabillée, vers la porte je me suis dirigée.
Et là, tu vois, c'est là que le détail tchue. Car le bruit que j'avais entendu, n'était pas issu de mes rêves mais bien de la réalité, ce bruit, lecteur de mon coeur, c'était celui du verrou, de la clef qui tourne, et qui t'enferme à l'intérieur.
Alors là, plan de bataille et stratégie, j'ai sorti mon fidèle paper-board pour étudier les diverses options :

A- Appeler la Sphynge et lui demander où elle cache la seconde clef qu'on a tous en cas de galère
B- Me la jouer Arsène Lupine et réussir à ouvrir la porte avec un cintre
C- Sauter par la fenêtre
D- Hurler jusqu'à ce que les pompiers arrivent et défoncent la porte
E- Ne pas aller travailler
F- Laisser enfin s'exprimer la Super Heroes qui sommeille en moi et traverser les murs

De ce plan de bataille j'ai du, contrainte et forcer, rayer un paquet de mentions inutiles. La demoiselle ne répondait pas à son téléphone et ceux malgré mon message flegmatique mes quinze messages empreints de panique. Ensuite en démontant un cintre je me suis fichue une branche en métal dans l'oeil, donc j'ai abandonné, la vue c'est la vie quoi. L'environnement fut attentivement étudié par mes soins, deuxième étage, arbre pas à porter de main passant devant la fenêtre, j'ai pensé à me la jouer kamikaze et à sauter quand même espérant croiser le tronc du dit arbre à un moment donné, le truc c'est que tout l'bousin donnait sur une cour intérieur, donc à nouveau enfermé, chez un inconnu psychopathe (alias le faux gardien de cet immeuble). Le coup de pompiers ça me semblait un peu ... risqué ... t'imagines toi, tu rentres chez toi et t'as plus de porte, juste parce que t'as un peu enfermé ta meuf à double tour. hum ... avoues-le c'est risqué ... me rester plus qu'à ne pas aller travailler car l'heure avançant et ne faisant pas partie de la ligue des Xmen je ne savais pas comment être à la Firme à l'heure.
Mais sur le coup j'étais un peu en mode flipette, une semaine après mon embauche je me retrouve dans une situation rocambolesque qui ressemble un peu à l'excuse du chien qui a mangé ton devoir de maths quoi. J'ai du me résigner à appeler ma Cheffe. En panique. Voire même aux bords des larmes, elle a décroché, et j'ai pleurniché un "Cheffe ma copine m'a enfermé sans faire exprès chez elle je peux pas sortir, je peux pas venir aujourd'hui, j'suis désolée, pardon, pardon, pardon, je te promets je ferais dix je vous salue Marie pour pénitence mais me renvoie pas s'teuplaitttttt !" Elle m'a posé des questions, genre qu'elle avait pompé sur mon paper-board, et moi je chouinnais non je peux pas sauter ma meuf habite trop haut blabla. Et là ... Silence ... Ahhhh mais t'es chez ta meuf, c'pas ta copine, enfin c'est ta vraie copine quoi ! (Bah non cheffe c'est une fausse, je la loue...). Elle m'a fait marché pendant cinq minutes en me disant ouais non mais j'ai compris, tu veux juste siester avec elle c'tout. Tu sais Lolita je vais devoir prendre des mesures quoi, ça l'fait pas après une semaine de travail de nous planter comme ça. Bref. Elle a éclaté de rire, m'a dit que c'était pas grave mais que je devais me calmer (oui, oui en mode flipette vraiment que j'te dis) et qu'on se voyait le lendemain si ma geôlière voulait bien me rendre ma liberté.

Une fois libre en fin d'aprèm, après avoir embrassé le sol de joie, je me suis mise à cogiter. Bah ouais, ma cheffe je la connaissais pas trop et je me suis dit que merde avec la hiérarchie faut toujours savoir un peu la manière de fonctionner avant de parler de vie privée. Je me suis dit que peut-être j'allais me faire emmerder, qu'elle allait me foutre au placard (haha) par peur ou rejet blabla. Mais non que nenni dans la vie des raviolis, elle a juste râler parce qu'au moins, avec mon prédécesseur, elle pouvait parler mec et partir en virée drague avec lui et que moi non. J'ai conclue, parce que j'aime avoir le dernier mot, que toute nouvelle expérience était bonne à prendre, même à son âge et que si elle voulait une virée drague y'avait pas de soucis.

Comme quoi les Coming out sont aussi des bons souvenirs. On en rigole encore, parce que n'empêche je détiens le record des excuses les plus bidons pour pas aller bosser !


jeudi 15 avril 2010

Le jour où j'ai attendu qu'il fasse noir pour les dégainer


Cher Monsieur Alain A.,

Je sais c'est un peu culotté de t'écrire (ouais foutu pour foutu en plus je te tutoies) comme ça alors qu'on ne se connaît pas mais ta réputation dépasse les frontières au point que tu t'payes le luxe de faire des pubs sur la grande muraille de Chine donc pour mon énorme soucis je suis sure que tu vas pouvoir m'aider.
Bon comme tu le sais il y a quelques mois, il y a eu une erruption apparition de petits hommes bleus qui sont toujours heureux au cinéma. Mais bon comme je me suis faite l'intégrale des Schtroumpfs quand j'étais petite je me suis dit qu'Avatar c'était qu'une pâle copie parce que bon y'aura toujours qu'un Gargamel dans le dedans de mon coeur. Donc je ne pas allée voir ce film, en plus depuis que Cameron fait croire qu'on tient pas à deux sur une planche de bois j'avoue que je le snobe grave. Je sais, je sais, j'ai raté un grand truc de ouf guedin qui révolutionne trop l'univers du septième art et que c'est trop la honte, mouais.
Le truc qui se passe c'est que pour moi la 3D c'est le mal. C'est vrai quoi Alain, invites moi à une partie de wii et t'es sûre que je te fais une petite galette au bout d'une demie-heure. Je te rassure hein, parce que je te sens déjà inquiet, l'honneur est sauf je peux encore jouer à Guitar heroes et montrer à quel point je suis certes, une quichouille en musique mais que je suis une quichouille rockstar !
Du coup, à chaque fois qu'un film en 3D sort, c'est la panique ! Je me souviens encore avoir été entraîné par Mémé, mais si tu sais Mémé [Lorie Staïle on]ma meilleure amie[Lorie Staïle Off] tu lis jamais mon blog ou bien ?! Donc bref Mémé grande folle qu'elle est m'a entraînée voir un dessin animé en 3D assez naze il faut bien l'avouer avec des hamsters agent secret ou je sais pas trop quoi. Oui tu vois c'était pas hautement intellectuel et je devrais quand même me rappeler quelques détails mais non ! J'étais traumatisée pendant toute la séance ! Et même en allant voir Alice, que j'attendais depuis quelque mois déjà je n'ai pas réussi à apprécier le pestacle comme il le fallait tellement j'étais contrariée !

Et c'est pour ça que je m'adresse à toi, ce soir, pleine de désespoir après j'irais à la patinoire et je m'habillerais toute en noir (Youhhhh la rime est riche ce soir) , Alain je t'en supplies aide-nous !
Qu'est-ce que c'est que c'est putain d'horreur de chiasse merdique de bordel de merde de lunettes 3D qu'on nous force à porter !
Sérieusement quoi, c'est pas comme si on vivait dans la petite maison dans la prairie et que comme Marie Ingalls on avait pas un choix de malade en matière de lunettes ! Non Madame ! Non Monsieur ! Il faut qu'on nous distribue des trucs en plastique hyper lourds qui lattent les petits nez délicats comme le mien ! En plus elles sont jaunes ! Alors ok je sais que la bourqua jaune sera hyper hype cet été mais quand même hein Alain, t'es lunetier, avoues-le toi aussi que c'est de la merde ! Fait quelque chose, entend mon cri d'angoisse à chaque fois que je rentre dans une salle de cinéma, déboursant en sus 3 euros parce que bon je crois que les salles de cinéma ont trop honte de vendre ces trucs et qu'elles préfèrent les louer.

Afflelou s'toup, fais nous rêver, j'veux des montures en écailles pour les enfants en sortie scolaire, j'veux des lunettes rondes comme quand j'étais ado, j'veux des grosses lun's bling bling pour toutes les pouffs comme moi ! J'veux du rouges, du zébré, du léopard, du diams, de l'accessoire, j'veux du luxe, du clipable ! J'veux pouvoir hurler Tchintchin à chaque début de séance pour te rendre hommage !
Je te le demande comme un service, au nom de la mode, des myopes et de Marie Ingalls, save the world, save the cheerleader save the Look !

Dans le cas contraire, et sans vouloir faire du chantage, je me verrais contrainte et forcée de ... contacter Johnny et Antoine. car si tu n'es pas assez intelligent pour changer l'une des faces de la 3D peut-être qu'Optic 2000 ou Atoll Les opticieeeeeens le seront.

Triplefoyettement votre,

Lolita



jeudi 1 avril 2010

Le jour où je me suis affranchie

[EDIT : 08h10]
Ce soir c'est décidé ce blog je le décède parce que bon voilà quoi !
Et tant qu'à faire de faire chier, allons jusqu'au bout : même pas je mets d'photo !
Allez Lecteur de mon coeur tu le sais bien ça devait arriver un jour, aujourd'hui on coupe l'cordon à coup de dents d'lait.
Sur ce, moi, je retourne sauver le monde sur mon papillon de lumière ! Bisous !

[EDIT : 18h43]
aha je t'ai bien eu patate crue que tu es !
Bah oui check ton calendrier rose hello kitty (comment ça tu n'as pas de calendrier rose Hello Kitty ? mais, mais tu sais qu'tu passes à côté d'une philosophie, si ce n'est la Ze Philosophie d'vie là ? moi j'dis ça, j'dis tout). Bon t'as vu on est le 1er janvier, mais le premier avril !
Naze et téléphoné à dix kilomètres Subtil et à mûrir de rire cette petite boutade était juste pour célébrer dans l'alégresse la plus folle la tradition des poissons d'avril. Hum je sais j'ai fait fort, l'année prochaine peut-être je mimerais un suicide au couteau à beurre en plein milieu de la Firme un jour où c'est noir de monde.
Le problème de ce jour, hormis qu'on a enfin le droit de jouer avec des aiguilles de se découvrir d'un fil c'est que c'est la porte ouverte à un grand n'importe quoi. Au début de la journée les bêtises sont bon enfant, genre ouais le petit Indien (et oui encore lui) sera pas là aujourd'hui et quand toi tu pleures déjà du surcroit de travail il arrive en hurlant Poisson d'avril. Et puis au fur et à mesure de la journée c'est l'engrenage, départ de feu, coupure d'électricité, suppression des primes annuelles validées par les délégués du personnel juste trop fiers d'eux d'annoncer ça, licenciement, insulte aux clients, on ne sait plus comment devenir le requin qui va bouffer ce pauv' petit poisson portant si mignon et ça beugle Poisson d'avril à tout bout d'champ.
Et puis vers 16h c'est le drame. Une de nos clientes fait un AVC en direct live, devant nos yeux ébahis. La regardant partir sur une civière j'ai cru bon de rire, d'applaudir et de lui décerner à titre posthume le titre de la meilleure poissonnière 2010, bah oui elle le méritait largement.

Ah oui sinon, petite astuce du jour pour éviter une troisième guerre mondiale, on dit pas à un client Chinois qui s'appelle zhang yu ... zhang yu very much ... ça ne le fait pas rire ... mais pas rire du tout ... Heureusement qu'il a pas vu le poisson qu'on lui a collé dans le dos ... Hahem.