lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

mardi 25 mai 2010

le jour où j'ai suinté sur le macadam

Bon t'as vu ça fait quelques semaines que je te dis rien et tu vis ça comme la plus grande des putasserie d'injustice de la Terre du Milieu, et je te comprend. Mais sache que je le fais dans un seul but : la flemme toi lecteur de mon coeur de coeur de pirate et de pierre. Et oui tu vois je peux pas te servir tout et n'importe quoi sur ce blog, il faut des sujets de fond, le poids des mots, le choc des photos, des thèmes qui t'élèvent un peu plus à chaque fois, pour que toi aussi tu atteignent l'Elolitisme.
Alors saches-le trouver un sujet en or ce n'est pas chose aisée. Et une fois qu'il est là, qu'on le tiens tel un précieux anneau dont je ne citerais pas le nom par soucis d'anonymat et bien encore faut-il se découaner le cerveau et faire un texte qui balance pas mal à Paris, ça balance pas mal qui envoie du pâté dans ta petite face de pet.
Et ça une fois de plus ce n'est pas une mince affaire. Parce que même si je suis funny funny and good good spirit et bien je suis humaine after all et je doute, parfois je me dis que j'écris de la chiasse et que vous êtes bien de venir vous hasarder ici. Bon après je me dis que même Christophe Maé a des fans malgré son ... euh comment on dit ? Ah oui son vomi art tout personnel Et enfin les textes que j'ai dans la tête faut que j'arrive à me coller devant l'écran pour te les raconter, te retranscrire mot pour mot les merveilleuses réflexions de mon lobe droit et ça je te le donne en mille Pétronille y'a qu'à regarder ma fréquence de posting ce n'est pas gagné.
Je voudrais te promettre que je vais au moins apparaître dans tes flux rss une fois pas semaine mais soyons honnête je suis une feignante née ... et une menteuse aussi hummmmm ... Donc oui lecteur de mon poumon gauche (oui je te déplace, c'est un peu comme si on refaisait Il était une fois la vie, la semaine prochaine tu seras mon globule ou ma trachée) je te promets que je te raconterais des trucs palpitants chaque semaine ! I Promise ! Wood cross, iron cross, si j'mens je s'rais bouffée par les vers !

Maintenant que tu connais more or less le cheminement de ma prose (oui je ne doute de rien on est lundi matin) je vais enfin te balancer le sujet. Et ouais parce que tu vois avant c'était l'intro, le plantage de décor, qui, en plus comme je suis folle forte n'a riiiiien à voir avec le sujet... Ce sujet de fond, mûrement réfléchi : les ampoules !
Ouais mais oh hein c'pas n'importe quelles ampoules, c'est l'ampoule du pied, celle qui suinte, celle qui économise ton énergie tellement tu hésites à bouger quand t'en as, limite tu étudies le pourquoi d'un quelconque mouvement et c'est parfois comme ça que, tu loupes une station de métro parce que bouger c'est bobo.
C'est enfin l'été et j'ai donc ressortie ma belle paire de miches sandales à talons vernis. Cette magnifique paire qui me tient en l'air par deux simple brides laquées. Presque le rêve américain à l'échelle d'un oignon de pied ... tu vois le concept. Elles m'ont faite rêver, dans leur boîte. Et après une nuit elles m'ont faite hurler, et saigner des pieds.
C'est fou quand même que deux malheureuses bridasses de merde, oui non mais j'étais colère donc quand j'y repenses j'insulte mes chaussures c'est normal, donc t'as deux trucs qui te traversent le pied tu te retrouves en une heure de tournée des grands ducs d'Oberkampf (cherches pas Lionel, y'a pas de Duc d'Oberkampf ... pffff) avec deux brides d'ampoules.
Tu sais que je suis rentrée du Nouveau Casino dans la nuit pieds nus, tu sais que j'ai pleuré ma petite race le lendemain avec cette barre de fer, cette barre à tout faire dans mon crâne en contemplant l'ampleur des dégâts.
Bilan à chaud : Aille.
Résultat : une semaine de tongs. No more talons. Du coup je n'ai pas acheté d'autres chaussures de l'été, un traumatisme presque.

En début de semaine dernière j'ai ressorti d'entre les morts de mon dressing la dite paire. J'étais un peu pleine d'appréhension, j'avais même sortie mes tongs prête à passer l'été avec. Non mais qu'on soit bien claire, enfin surtout toi moi j'adore les tongs mais bon faut savoir varier les plaisirs c'est comme tout.
Histoire de faire une sorte de thérapie de la sandale à brides abattues j'ai décidé d'aller faire mes courses avec chez l'ami qui venez du froid : Picard. Et bien c'est là que le corps humain te fout une putain de belle leçon en travers de ta gueule.
Car oui le pied il se souvient lui, il s'est adapté à la chaussure, il lui a suffi d'une fois pour ne plus reproduire la même erreur. Au final la shoes que t'a maudite comme une exe qui t'a plaqué comme une merde et bien ça devient ta meilleure amie de pied, pas comme une exe enfin ça dépend ouais mais non.
Et voilà Lolita et les sandales à brides vernies vécurent heureuses et hautes perchées et eurent beaucoup de verrues moccassins à glands Jimmy Choo.

Elle est pas belle la mirabelle ?