lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

dimanche 5 juillet 2009

Le jour où j'ai écris en différé

Je t’aime trop lecteur, je t’écris des notes en direct de la firme. Mais là vois-tu on est vendredi, et vendredi c’est ravioli. Ou sodomie c’est selon. Mais today ze day c’est surtout du grand n’importe quoi. Je t’explique deux minutes la brève chronologie de la vie de la firmette. Y’a deux semaines : Audit. Ça c’est des cons (bon quatre cons et une toute cute ok ok ok j’avoue) qui viennent vérifier que tes procédures pour la sécurisation du CA sont des trucs tellement bien foutu que même Mesrine il s’y casserait le nez.. C’est du underpressure de la part des blattes (les chefs au dessus de moi) et des mille-pattes (les mégachefs) dès l’annonce de leurs venues jusqu’à ce qu’ils disent bisous on vous aime tous, à l’année prochaine … soit quatre mois. Note pour moi-même : me barrer avant qu’ils reviennent ou me chopper l’auditrice pour optimiser not’ note en payant de ma personne. J’y avais déjà pensé cette fois-ci mais comme on a niqué les scores de l’audit en explosant les moyennes IDF comment te dire j’ai pas usé de mes charmes. Donc ça c’est le premier truc. Ensuite il y a le projet d’entreprise dont je t’ai déjà parlé et dont tu te souviens bien. Si c’est pas le cas saches que je te conchie toi et tes trois générations à venir. Bref ça, ça me prend un temps de malade, des réunions de trois heures tout les jours, des prez’ devant tout le personnel, des prises de tête avec mon binôme etc… Là déjà, t’as pitié de moi et tu te dis que je mérite pas plus, voire que je mérite des vacances. T’inquiètes les vacances ça arrive et welcome Toulouse baby ! Bref c’est beaucoup pour une seule gens et encore plus pour la Lolita que je suis.

Et non tout serait si simple si ça arrêtait là tu vois. Avant mes vacances et pour le plaisir des yeux les tops VIP de la Firme font leur académie d’été dans mon entreprise. Autant te dire qu’Armaggedon en comparaison c’est pinuts cacahuètes.

En chevauchant l’audit (hum) nous avons commencé les préparations et autres brainstorming pour que tout ce passe le mieux du monde. On refait les peintures, on commande les produits référencés de la marque qu’on avait pas encore commandé because la Criz’. Ca m'énerve sont les mots que j’entends le plus en ce moment. Et curieusement c’est souvent lié à cet évènement. Si tu rajoutes à ça les vacances des uns, les arrêts maladies des autres et aussi les démissions à la sauvage, la firme en ce moment c’est nawak land.
Moi j’ai trouvé la technique pour échapper un peu à cette sauterie de vieux combattants académie, je travaillerais de nuit. Ouep je dormirais quand il fera quarante à l’ombre, en étoile de mer tant qu’à faire, et je travaillerais à la fraîche comme disent nos amis les routiers. Oui saches-le les routiers sont nos amis.

Donc avec cette effervescence autant gavée de stress qu’une fraise tagada de colorants, aujourd’hui il y a eu une vague tacite de relâche. Parce que comme je le disais en haut c’est vendredi. Gibbs a commencé les hostilités en entamant une petite danse de la pluie devant notre établissement lors d’une de ces pauses clopes. Ah oui c’était devant un de nos livreurs ... médusé.
Ensuite il y a la standardiste qui a eu l’excellente idée de ramener deux bouteilles de champagne pour fêter ses dix ans de mariage. Ouais dix ans. Avec la même personne. Dans ton cul. Enfin le leur, euh le sien, enfin tu vois quoi.
Ca m’a laissé entre perplexe et dubitative. Genre nan mais dix ans en vrai ou c’est deux ans en années d’chien qu’t’aurait converti en années humaines hein ?!C’est fou quand même dix ans. C’est long même. Surement même chiant. Mais j’dis ça j’ dis rien … là moi c’est le champagne qui parle. Nan mais parce que dans l’allégresse de ces noces d’étain on a enchaîné sur d’autres bouteilles de champagne comme ça parce que merde c’est vendredi, que dès lundi les tiptop VIP vont envahir les lieux et qu’on a pas trop envie de bosser. Du coup ouais on s’est sacrément interroger sur cette histoire de dix ans. Je me demande si un jour quelqu’un me supportera aussi longtemps. Et vice-versa hein. Dix années. De bons et loyaux services uhu. Je suis saoule je ris de ce que je veux même des trucs nazes ok. Plus les bulles remplissent mes yeux et me rendent euphorique plus je me dis qu’un truc pareil c’est pas pour moi. Surement qu’il y a des gens faits pour ça et d’autres non. C’est pas que j’y aspire pas en fait. Mais bon ça va être du boulot … et c’est pas que j’sois faignante mais bon si à chaque fois c’est pour se planter de personne ce que , je te le rappelle est le cas hein c'est un peu désespérant. Pfiouf encore heureux que j’ai l’alcool festif du moins avec le champagne sinon j’aurais sauter du 19ème étage de la firme …

Ou alors je me serais foutue dans la colonne d’ascenseur dont la porte à lâché aujourd’hui. Il y a un trou béant plein de bandes jaunes warning comme une scène de crime. On se croirait dans Die Hard. Sauf que je suis en tailleur pas en marcel. Et qu’une tâche de graisse sur un tailleur ça l’fait moins que sur un marcel.

En fait j’vais rien faire de tout ça. Tu sais pourquoi ? Parce que primo je voudrais pas t’inquiéter lecteur de mon cœur, qu’ensuite j’ai aucune envie de me foutre en l’air ce serait plutôt de m’envoyer en l’air et qu’enfin je ne suis absolument pas cohérente dans ce que je te raconte ce soir car je te le dis je pense avoir plein Laurent Perrier dans le corps et que je n’ai pas encore manger.

J'ai peur d'avoir désaoulé avant de mettre ce texte rempli de niania ma vie en ligne. Mais (et comme me l'a encore dit la jolie WOW cet aprèm aux buttes Chauchau) je crois que je vais quand même t’offrir cette note. C’est comme une expérience. Sous bulles. Parce que c’est bien plus classe que sous C et qu’au final moi mes cloisons nasales j’ai décidé qu’elles ne ressembleraient pas à celle de Michael Jackson.


4 commentaires:

nATh a dit…

Elle met de l'euphorie sur mes lèvres, sans même avoir avalé de bulles, ta nawak attitude. Merci.

WoW a dit…

oui définitivement, le champagne rend léger comme ta plume, merci Beautifull

code: drallism (n.m: drallism: nouveau nom de code du drame réaliste)

Lolita nie en blog a dit…

C'est la magie de Laurent Perrier tu sais qui fait ça ! Moi je ne suis qu'une marionnette noyée sous les bulles ;)

Lolita nie en blog a dit…

Oui c'est la même légèreté qu'hier où les rires ont chassé toutes les merdouilles qu'on a dans la tête le reste de la semaine ... Ma dyslexie me joue des tour j'ai lu dramslim et je me suis dit tient c'est aussi le drame léger mais drame réaliste c'est pas mal non plus ... Tu sais que maintenant quand je tape des chapkas j'ai envie de faire comme toi et de les rajouter sur mes commentaires ;)