lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

samedi 26 septembre 2009

Le jour où Charles Perrault a pété un boulard

Je suis un peu en manque d'inspiration en ce moment tu sais lecteur de mon cœur. En fait non, là je mens un peu, mais m'en veut pas tu sais que je suis une sacrée connasse pleine de vis vices. En fait on va dire que j'ai vraiment pas l'temps de me poser devant le clavier de Raspoutine, devant un cahier ou même devant le bloc notes de Brigitte Bardot. Bah oui Brigitte Bardot mon BlackBerry ! Ah j't'avais pas dit que je l'avais baptisé ainsi ? Remarque le baptême s'est fait en mini comité, avec les intimes, la peta toussa quoi.
A la Firme on dit beaucoup de conneries : Ne dit jamais que tu n'as pas eu le temps de faire tel truc car le temps ça se prend ! Moi y'a des lendemains d'cuite où cette phrase a failli e me faire chialer tellement c'était beau comme du cassoulet William Saurain. Alors Lecteur de mon cœur sache que pour toi je ne prendrais jamais le temps, je ne me dégagerais jamais du temps, je ne modifierais jamais mon emploi du temps, je conjuguerais mes impératifs à tout les temps ... Euh quand t'en auras marre que je dise temps tout l'temps y's'ra p'être temps que je continu mon blogologue (monologue bloguesque).
Ca doit rester un plaisir de te raconter que le kiri c'est bon pour le moral, que je dis toujours autant "dans ton cul" et que curieusement ça me lasse moins vite que quand j'ai eu ma période "quoi d'neuf ? Bah la moitié d'dix-huit !". Parce qu'imaginons deux s'condes que je me force à écrire pour toi. Ça va être moche je te préviens. Je vais commencer à t'insulter... Ah oui ça je le fais déjà ... Alors je vais commencer à te haïr profondément ... oui, oui c'est vrai j't'aime pas des masses mais tes ip qui glissent sur ma page ça me fait chaud n'au coeur ... Je vais te maudiiiiire sur trois générations et faire pleuvoir des crapauds sur le mooooonde entiiiier ! ...Euh alors partant du principe que la majorité de mes lecteurs sont en fait des trices, que ces trices n'aiment, ne désirent, ne fantasment, ne baisent que des meufs je pense que cette histoire de trois générations c'pas gagné ... Rhaaaa Réfléchies Lolita, réfléchies, qu'est-ce qui foutrait les boules, les glandes, les crottes de nez qui pendent à tes lecteurs d'amûûûûr ?... Ah oui ! J'ai la bombe à boules là ! Si ça devient une contrainte de blogguer ici je vais .... arrêter de bloguer.
Dans ton cul la bombe à boules ! Comment j'suis fière de moi d'un coup. Nan parce que je sais que ça, ça te ferait mal dans le dedans de ton cœur comme si je t'ouvrais le thorax avec des ciseaux d'enfants gauchers, que je te chopais ton p'tit cœur et que je le piétinais avec mes talons aiguilles ! Alors me cherches pas hein ! Je sais bien faire la bagarre et vu comme je suis mauvaise vicieuse et sadique tu risques de perdre !
Ah nan mais parce que je te vois sur mon ami google analytics qui espionne tes faits et gestes pour moi. Tu passes, une, deux, trois, cent, deux cent fois par jour pour savoir quand est-ce que bon dieu d'bon dieu je vais poster une note ! Te caches pas Martine T. du Périgord tu es incluse dans l'lot j'te f'rais dire!
Je te vois aussi , cherchant par tout les subterfuges, par de la poésie hasardeuse à me charmer et me faire te raconter ma life. Et oui ... je les vois vos recherches Google aboutissant comme de par hasard chez moi. Nan mais qu'est-ce qu'tu crois ?! Qu'une pouffiasse en talons ça peut pas être une geek ? Que si je sais t'enchainer lors d'une battle de Gemey Maybelline je serais incapable de te clouer l'bec sur une discussion à bâtons rompus sur l'html !? Nan mais je suis polyvalente baby !
Et ce soir en me promenant sur tes requêtes colorés google j'ai eu l'idée de te faire plaisir, te faire un cadeau. De te raconter l'histoire qu'il te faut pour t'endormir, blotti sous ta couette. Je sais pour un peu se serait l'paradis mais non j'viendais pas te border... En même temps j'dis ça mais on peut toujours s'arranger... Bref c'est l'heure des jolies histoires, alors cales-toi bien contre ton oreiller, et laisses-toi porter ...

Il était une fois, parce que les histoires qui font dormir commencent toujours comme ça, Lolitanieenblog votre illustre serviteuse. Beaucoup de légendes couraient sur son compte, les on-dit rapportaient tantôt que c'était une salope de Castelnaudary, tantôt une blonde coquine en mini short et veste blanche ou bien encore que c'était une épouse qui s'exhibe en public. Mais tout ça était un paquet d'âneries et elle n'y prétait guère attention. Après tout elle ne venait pas de Castelnaudary, qu'elle avait les cheveux noir de jais et qu'elle n'était et n'avait pas pas l'intention de se marier. Elle était à l'aube de sa vie... bon ok le jour était déjà levé sur sa vie mais le zénith n'était pas encore apparu et c'est bien avant ses 40 ans dans les dents qu'elle se dit que pour réaliser son rêve d'être Maîtresse du Monde elle devait commencer par travailler. Elle n'était pas très emballée par cette idée mais n'avait guère le choix. Elle se mit donc à consulter les petites annonces. Elle postulat pour être une grosse chaudasse toute en bottes, mais pendant l'été et après une brillante petite carrière et ne supportât plus de porter de grandes bottes tant il faisait chaud. Comme on lui parlait beaucoup de Castelnaudary elle prit le train et croisât dans le tgv du 22 septembre une jeune fille blonde rentrant d'un casting. Malheureusement l'histoire capotât bien vite car Lolita refusât de s'adonner au sex pisse party dans les chiottes du tgv. C'est vrai c'était déjà suffisamment crade pour se mettre à pisser partout sur elle. Fraichement arrivée à Tûlûse elle trainât dans les bars et entendit qu'on cherchait une djette à AZF pour une teuf. Elle prit donc sa compil de Lorie et de cette salope de Véronique Genest, sa carte routière et tel Robinson Crusoé qui n'aime pas se regarder dans un miroir elle partît vers l'usine. Qui n'existait plus ! Et oui elle appris sur place de la bouche d'une fromagère sexy qu'il y avait eut un terrible drame. Dépitée, une fois de plus de ne trouver chaussure à son pied professionnel et mit le cap sur Vannes pour devenir croque-mort. Elle avait vraiment un don car elle savait toujours quoi mettre sur les plaques funéraires. Elle s'amusait beaucoup, elle courait dans les cimetières aux allures de cimetières irlandais, elle pissait dans le crane ancestral et enfin aimait renifler les embaumements frais. Mais il y eut un scandale. Horrible. Une méchante sorcière avec les doigts crochus fit courir le bruit que Lolita suçait le curé. Elle dut partir en courant jusqu'à la gare la plus proche et comme Vannes-Paris ne se faisait pas en IDTGV elle n'eut pas à choisir entre couchette et siège pour dormir. Elle retrouvât les vapeurs toxiques du métro parisien et s'enfermât à double tour dans son appartement pour y réfléchir. Après quelques verres de Bombay Sapphire elle eut une illumination. Après tout pourquoi parcourir le monde pour être la maitresse du monde alors qu'en mettant en phase ses connexions de fournisseur d'accès elle pouvait faire ce qu'elle faisait de mieux : être une Lolita sexy sur blogspot et reigner sur son petit monde virtuel. Elle vécut alors heureuse et eut beaucoup de visites perverses aux ip des plus douteuses...
Bonne nuit les petits ;)

samedi 19 septembre 2009

Le jour où j'ai joué un rôle de composition

La scène se passe dans Paris.
Lolita inspecte rapidement son maquillage, fait une retouche lipstick, lisse sa jupe et part telle une furie de son appartement. Claquage de porte, les talons martèlent les 5 étages avec savigueur légendaire. Même pas le temps de regarder dans la boîte aux lettres, Lolita est à la bourre. En même temps comme c'est la période des impôts locaux elle évite un peu sa boîte aux lettres jusqu'à sa prochaine paye. Elle s'engouffre dans le métro, son sac en guise de naviguo, une chance le métro est là de suite (en même temps c'est un peu relou de la faire attendre à rien foutre pendant Trois minutes alors qu'on est dans une séquence hyyyyyper speed). Pas le temps de se poser c'est deux arrêts plus tard qu'elle descend, sourire et clope aux lèvres elle traverse la porte de Bagnolet. Croise au passage Ash en voiture qui, comme de par hasard va chez Ikea et qui, trop sympa la Ashounette, propose à Lolita de l'emmener avec Elle. Bah non qu'elle lui dit, j'ai un putain de rendez-vous de taff, un truc trop génial ! Ash un peu salope quand même sur les bords lui balance moqueuse, hanhan tu les auras jamais tes beeeeeelles bibliothèques si ça continue, c'est con hein ?!. Lolita n'a pas l'temps de râler, de pester, de lui casser ses jolies p'tites dents ou rien, elle est trop à la bourre et tel le lapin banc (dans Alice aux pays des merveilles je précise pour ceux qui penseraient que c'est le lapin blanc de la dernière émission de trente millions d'amis) elle se remet à courir. Courir avec des talons hauts c'est un vrai sport, qui combine l'adresse, la rapidité, l'appréciation aigüe des distances et la classe en toute circonstance. A bout de souffle Lolita arrive enfin à son lieu de rendez-vous pour ce fameux entretien ... Lever de rideau ...


- Recruteuse (joviale) : Bonjour Mademoiselle, vous êtes Lolita ?
- Lolita (mutine) : Oui je m'appelle Lolita, L'O ou bien Lola du pareil au mêmeuhhh...
- Recruteuse (sérieuse) : oui, bon, bref... Asseyez-vous. Vous voulez un café ?
- Lolita (culottée) : Euh si je pouvais avoir plutôt un p'tit Bombay on the rocks ce serait le paradis !
- Recruteuse (gênée) : Ah je suis désolée mais ce sera café ou eau plate, faut pas déconner c'est pas open bar. Et puis accessoirement on est là pour un entretien hein pas pour faire la chouille.
- Lolita (dépitée) : Oui vous avez raison. Et bien eau plate on the rocks alors and let's go to the interview.
- Recruteuse (déjà blasé) : Melle lolita, pas la peine de faire du zèle en nous montrant que vous êtes bilingue, ce boulot sera exclusivement en français.
- Lolita (amusée) : Et bien ça tombe bien parler : j'adoooooore ça et principalement en français hormis quand je suis raide bourrée... là je tchache surtout en anglais...
- Recruteuse (recadrant l'entretien) : Vous avez apporté un Cv, des références, quelque chose d'un minimum intéressant vos prod' ...
- Lolita (sûre d'elle) : Bien entendu, voici mon CV. Clairement il parle de lui-même car je suis faite pour ce d'job.
- Recruteuse (ahurie) : Euh ça c'est votre CV pour une évolution dans la firme. Le poste qu'on propose aujourd'hui n'a rien à voir, vous avez bien compris ça ou vous êtes conne et blonde ?
- Lolita (blonde et conne) :Ah euh oui effectivement ... Mais en même temps doit y avoir des compétences qui s'entrecroisent nan ?
- Recruteuse (fermée) : NAN !
- Lolita (conne et blonde) : hum ... et donc ?
- Recruteuse (pédagogique) :Vous êtes venue ...
- Lolita (pas polie) : Ouiiiii j'la connais celle-là, j'ai vu et j'ai vaincu !!!!
- Recruteuse (se tapant la tête contre la table) : C'est c'la oui. Je disais donc comme vous avez fait le déplacement on va quand même faire l'entretien. Alors ce boulot est à périmètre comparable, un poste de reporter en free-lance. Avez-vous de l'expérience dans ce domaine?
- Lolita (cherchant longuement dans le dedans de sa tête) : Euh alors... j'ai écrit trois articles dans le journal du lycée "l'encrier" si vous voulez les contacter pour qu'ils vous parlent de ma contribution je pourrais vous facebooker leur numéro, vous avez un facebook au moins ?
- Recruteuse (à la page) : oui bien sûr que j'en ai un, d'ailleurs j'ai une putain de bonne idée pour mon prochain statut, hahem. Mais non, on aura pas besoin de les contacter. Humm ... Dites-moi Lolita, puisque vous parlez de facebook quand je vous dit virtuel qu'est-ce qui vous vient en tête ?
- Lolita (pouet-pouetesse) : Alors bon j'vous livre tout en vrac hein faut trier mais j'dirais :pixel, varicelle, truelle, gargamel ... C'est ça j'ai bon ??? Hein hein dites ????
- Recruteuse (affligée) : Y'a pas de bonnes ou de mauvaises réponses même si là franchement on touche le fond. Non je vous demandais de développer un peu sur la notion de virtuel car je vous le rappelle ce poste de reporter a pour support internet, donc le virtuel toussa quoi...
- Lolita (illuminée) : Ah oui je vois ! Donc et bien internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services très variés comme le courrier électronique et le World Wide Web. Ses utilisateurs sont désignés par le néologisme « internaute ».
Le mot internet (nom commun moins connu, abréviation du mot anglais internetwork) désigne un réseau informatique constitué par l'interconnexion de plusieurs réseaux locaux (LAN) au moyen de routeurs utilisant une technologie appelée internetworking (en). Pour cette raison, on appelle aussi Internet le réseau des réseaux. La taille d'Internet augmente chaque fois qu'on y connecte un internet.
Techniquement, Internet est le réseau public mondial utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).
Internet ayant été popularisé par l'apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. Le Web est une des applications d'Internet, comme le sont le courrier électronique, la messagerie instantanée, les systèmes de partage de fichiers poste à poste et bien d'autres.
L'accès à Internet peut être réalisé auprès d'un fournisseur d'accès à Internet via divers moyens de télécommunication : soit filaire (réseau téléphonique à bas débit, ADSL ou xDSL, câble coaxial, fibre optique, courant électrique porteur CPL), soit sans fil (Wi-Fi, Wimax, Internet par satellite, 3G+).

- Recruteuse (amusée) : Ah oui, Wiki est votre ami à c'que je vois !
- Lolita (démasquée) : Bah oui d'ailleurs j'le cite souvent sur mon blog.
- Recruteuse (un peu sur le cucul) : Ah mais vous avez déééééjàààà un blog, mais c'est super ça. Alors de quoi ça parle ?
- Lolita (en pleine réflexion) : euh c'est dur de résumé, vous voulez ma liste de tag ?
- Recruteuse ( sur les nerfs à nouveau) : Non mais je veux dire, y'a des blogs bd, drôles, nombrilistes, adolescents, économistes, d'actu, people, de cuisine etc ... et vous le votre ?
- Lolita (dubitative) : euh un peu tout ça et même mieux...
- Recruteuse (septique) : Ah oui ?
- Lolita (en mode publicitaire) : Bah oui Lolita c'est plus fort que toi !
- Recruteuse (avec un début de mal à la tête) : Non c'est séga ...
- Lolita (contrariée) : Ah non moi c'est Lolita j'vous l'ai dit en début d'entretien !
- Recruteuse (prenant deux cachets) : Bref, bref, bref... Eummmh parlons du poste : donc c'est un emploi d'animatrice d'un site référençant des blogs lesbiens, avec, pour ce qui vous concerne une partie blog à entretenir avec d'autres animatrices un peu plus intelligente et aussi un agenda, qui annoncerait les évènements, soirées, lectures etc rentrant dans ce Lezspace... Vous pourriez tenir ce rôle ? Je veux dire vous êtes au fait des soirées ? Vous sortez dans le milieu ?
- Lolita (touche à tout) : Alors moi quand je sors c'est en haut au milieu et en bas...
- Recruteuse (perdue) : ???? c'est à dire ?
- Lolita (mimant miss météo sur la carte parisienne) : Bah des fois je sors dans le sud parisien, des fois dans le nord et puis ...
- Recruteuse (tueuse) : oui et forcément des fois au milieu et même des fois en dehors ! c'est bon j'ai compris !
- Lolita (perfectionniste) : Ah non ! Pas en dehors. Je n'aime pas trop sortir de Paris. Prendre le RER toussa, c'est pas pour moi, j'ai peur.
- Recruteuse (résignée) : oui forcément ça limite. Mais vous pensez pouvoir vous cibler sur les soirées plutôt lesbiennes, mixtes, non mixtes etc ...
- Lolita (honnête) : Ah non hein ! Déjà parce que bon en ce moment j'ai pas l'temps de sortir et puis parce que j'ai qu'deux bras et des soirées certaines fois partout et sans compter que si je sors, que je suis biturée je suis sûre que j'me rappellerais de pas grand chose alors pour pondre un article ça risque d'être galère tu vois euh pardon on s'vouvoie c'est ça ?
- Recruteuse (bouffant ses feuilles) : Oui on se VOUVOIE ! Écoutez Lolita le problème c'est que la conceptrice Matwebmiss compte quand même sur une équipe à même de pouvoir alimenter ce blog et cet agenda et visiblement ce n'est pas votre cas donc ...
- Lolita (voulant filouter) : Ah ouais nan mais Mat trop j'la connais et trop elle va être d'accord !
- Recruteuse (un peu surprise) : Ah oui vous connaissez Mat ? Vous êtes amies, potes, proches, de la même famille ?
- Lolita (prise en flag') : bah en fait on est juste amies sur facebook mais bon on se poke de temps en temps ce qui dénote une bonne entente vous voyez ...
- Recruteuse (raz l'ponpon) : Classe ! En plus vous essayez de me filouter là ! Écoutez mademoiselle Lolita, je ne veux pas briser vos rêves même si je vais pas mâcher mes mots mais je pense que vous n'avez pas les compétences requises pour cet emploi. A lire votre CV vous êtes faite pour travailler à la Firme et même je l'espère pour vous y faire une longue et belle carrière. Dans la vie il est important de ne pas s'éparpiller dans trop d'objectifs. Gardez en tête ce que vous voulez devenir au sein de la Firme et ne pensez qu'à ça, d'accord ?
- Lolita (déçue) : Ca veut dire que j'suis pas prise c'est ça ?
- Recruteuse (soulagée) : Effectivement.
- Lolita (tentant un quitte ou double) : Même si je vous dit que je suis suuuuuper open et que je suis prête à tout pour ce poste...
- Recruteuse (charmée mais clairement gavée) : Lolita, rattachez immédiatement les boutons de votre chemisier ! Quand je dis non c'est non !
- Lolita (émoustillée) : autoritaire, j'adooooore !
- Recruteuse (colérique) : Bon vous sortez maint'nant ou j'appelle la sécurité !
- Lolita (triste mais lucide) :Très bien et bah vous savez pas c'que vous loupez !
- Recruteuse (libérée) : mais ouais c'est ça. Allez bon vent !
- Lolita (digne, faisant un salut théâtral). Ouais, ouais va mourir !
- Porte (espoir pour le meilleur troisième rôle) : Clacccccc

... Coucher de rideau ...
Heinheinhein qu'est-ce que veut dire cette mascarade ! Que Lolita est écervelée ? Que la recruteuse est une vieille aigrie ? Que Lezspace c'est nul ?
Et bien non tu vois lecteur de mon cœur ça veut dire qu'après avoir lu cette note, après avoir envoyé des roses dans ma loge pour me féliciter, tu vas te précipiter sur les liens qui sont à ta droite ( oui Lionel c'est par là >>>> la droite) et cliquer sur Lezspace ! Que tu vas y trouver les RSS des lez'blogueuses, un agenda qui n'attend que toi pour se remplir et un blog qui ne demande que ta contribution pour s'étoffer !
Alors va découvrir ce merveilleux outil sinon ça va tataner ta gueule grave ! bisous.


lundi 7 septembre 2009

Le jour où j'ai fait ma polichinelle

Je n'en peux plus il faut que je le dise à quelqu'un ! Ce secret me pèse. J'ai failli à de plusieurs reprises le révéler à de mauvaises personnes. Tu vois y'a des gens qui méritent de le savoir de par leur statut et d'autres non. Moi comme j'suis trop forte en statut FB et bien on m'a mise dans la première catégorie, rapport au statut ... ouais je sais le jeu de mot est pourri mais on est lundi et je sors de la Firme où j'ai passé les 12 dernières heures alors soit indulgent lecteur de mon cœur faisez pas ta pute !

Alors détenir un secret c'est simple sur le papier le blog. Ca se découpe en trois parties.
Primo tu te sens surpuissant car tu sais que tu as la quasi-exclusivité du bousin. C'est grisant comme sensation. Tu te dis ouais terrible je suis l'élue un peu comme dans Matrix. Tu dis aux nouveaux gens que tu rencontres de t'appeler Néotte parce que c'est mieux pour ton égo gorgé de ce power. Tu regardes discrètement les vestes longues en cuir dans le catalogue des 3 suisses de cet hiver. Tu t'payes même le luxe de t'enfiler une kyrielle de pilules bleues et rouges en te disant que c'est le seul moyen de voir le petit lapin. Bon ça a aussi des inconvénients. Dès que tu croises un mec en costard noir avec des lunettes de soleil tu te tapes des sprint de tarée en essayant de monter sur les murs pour gagner de la vitesse et, avouons-le avoir la classe suprême. Ça marche rarement et ramassant tes dents sur le bitume tu commences à remettre en question le cadeau qu'on t'a fait.
Ça c'est la seconde phase.
T'es toujours heureuz' de faire partie d'une élite triée sur le volet mais tu sens la lourdeur de faire partie de la catégorie des gens qui savent. Tu commences à te cacher qu'en t'en parle. Ouais au début t'en parlais pas mais là tu commences à jouer avec le feu. C'est grisant comme sensation *bis*. Tu fais des clins d'oeil quand, entourée de trop de monde, tu y fais allusion en laissant ta phrase en suspens. Les autres, ce qui sont dans ton cercle d'initié, ils hochent en général la tête l'air entendu. Tu as autant la classe que Vincent Cassel dans le pacte des loups mais en plus, et c'est pas du luxe, t'as tes deux bras en bon état. Tu te souviens de ce merveilleux film qui parlait de la bête du Gévaudan mais qui mixait surtout l'un de tes souhaits le plus cher de l'époque : que Monica Belucci soit à la fois putain et espionne. Allez avoue qu't'avais investi dans un home cinéma de psychopathe et qu'un week-end t'as même taxé en loussedé le grand écran de la salle de conf' de ta Firme à toi. T'as vu comme je vois clair dans ton jeu ?! Bah ouais en même temps Monica j'peux pas d't'jeter la pierre, Lecteur de mon cœur.
On s'éloigne du sujet tu sais là. Donc oui le pacte des loups la société secrète des super tomates matinées cochon d'inde masqués d'un loup en forme de loup qui faisait peur aux pauvres toussa. Bah tu vois c'est un peu toi. Tu sens toujours la puissance du groupe mais une fois qu'on se rapproche de ton secret tu commences à sentir un truc faisandé et malsain (ouais n'ayons pas peur des mots). Parce que c'est un peu comme dans le Seigneur des anneaux, c'est bien beau de crée une communauté avec des elfes, des trolls et tout, ça t'en a un paquet dans ton entreprise mais après ton secret il devient aussi lourd que l'anneau dans les deux derniers tomes.

Phase finale enclenchée, tu deviens aussi parano qu'un Hobbit qui va dans le Mordor. Quand tu t'approches du secret tu regardes derrière ton épaule que personne ne te surveille. Tu te mets à éviter tout tes complices de secret. Parce que tu sais que tu es traquée et que t'es pas infaillible. Tu rases les murs de peur de te faire embarqué par une milice clandestine crée par tout tes collègues avides de connaître ce secret. Alors tu tiens plus tu craques, t'as envie de le dire à la terre Entièèèèère ! Et c'est à ce moment là que tu te rappelles de l'histoire du gars qui portait un secret qui était trop lourd pour lui et qui a rien trouvé de mieux que de creuser un trou et d'y mettre son truc dedans. Bon hein son truc c'est son secret bande de pervers. Tu trouves l'idée pas conne tellement désespérée que tu es, mais la fin de cette histoire te laisse sceptique. Il te reste une solution pour arrêter ton cauchemar.

Lecteur de mon cœur je sais déjà que tu est digne de confiance alors je vais lâcher l'morceau. Ainsi je me sentirais mieux, plus légère et même on pourra en parler, en rire, j'te dirais ouais tu te rappelles du secret que j't'ai dit et bah on est trop fort toi et moi parce que personne ne le sait ! Le code d'accès des tableaux excel de RCR de la Firme c'est 007. Bien sûr si ça venait à se savoir je rejèterais l'entière responsabilité sur toi. Ah putain c'que ça fait du bien ! Merci.


samedi 5 septembre 2009

Le jour où elles ont eu trop de pattes

Il y a quelques jours la Joueuse de Flûte s'est mise a me raconter l'horreur qu'elle venait de vivre. J'étais pétrifiée de terreur en écoutant son récit.
Il y a de quoi tu sais Lecteur de mon cœur. Elle me racontait ce qu'il se passait dans son lit. Et bien sur le coup je peux te l'avouer je me suis sentie heureuse de n'y avoir été, dans le lit. En effet elle a partageait sa couche avec une énooooooorme araignée ! Grosse au moins comme ça ...Oui je sais tu vois pas, bah tu fais comme les aveugles tu fais pas chier et t'imagine !
Tu le sais car tu es fan de moi, j'éprouve à l'égard des ses bestioles une véritable peur panique, une phobie en fait, oui c'est ça je suis arachnophobe. Je te laisse imaginer les frissons qui m'ont parcourue l'échine, les bras, le cou, l'estomac, en écoutant cette attaque nocturne. Bon en même temps elle y met pas du sien hein, elle habite dans une maison (la garce) avec un jardin (la salope) dans Paris (gnassegro). Donc une fois mes esprits retrouvés j'ai ricanais intérieurement tel Satanas en entendant ma voix faire un écho de "bien fait !"dans mon cerveau.
N'empêche que depuis que j'ai trouvé une grosse araignée, cet été, au bout de mon pied, il n'y a pas une semaine sans qu'on me parle de ces sales bêtes. A croire qu'il y a un truc, genre un adage, une légende autour de ça. Ouais ça ferait : Araignée frôlée du bout des pieds, d'araignées tes amis n'arrêteront pas d'être harcelés.
Les pauvres !
Si c'est vraiment ça je sais pas trop comment conjurer le sort mais je suis à deux doigts de téléphoner à Doudou, le mage qui m'a laissé sa carte de visite dans ma boîte aux lettres et qui visiblement fait des trucs de fou furieux, argent, amour, santé etc ... alors faire disparaître des araignées ça devrait pas trop lui poser de problèmes.

La joueuse de flûte à même pousser le vice en me racontant par mail le second round de son aventure. Deuxième attaque de Sioux de ces puputes multipapattes, des pupapupates quoi. Et là elle ose faire Le Truc qui me colle en panique dans le fond de mon lit à faire le culbuto en répétant : jusqu'ici tout va bien. Elle m'a envoyé un lien Wiki. Là, j'étais en confiance, tu sais à qu'elle point je kiffouille Wiki. J'ai cliqué et bam dans la gueule une énoooorme, mais énooorme chose avec ses quatre gigantesques paire de pattes. Je me suis demandé si elle n'était pas marseillaise pour me faire croire que chez elle les araignées sont proches de la mygales ou bien qu'elle avait trouvé un subterfuge pour que , si l'envie me prenait, je ne vienne jamais squatter chez elle. Mais à lire son aventure j'ai compris qu'elle n'avait pas choisi la photo au pif mais bien pour sa ressemblance avec la vrai. La seconde, peut-être la soeur de la première morte sous l'assaut d'un insecticide. Et bien, n'écoutant que son courage, elle a décidé, sur l'air de Jayce et les conquérants de la lumière, d'éradiquer sa maison des aspirantes-tarentules.
Ensuite il y a eu Jusorel qui a raconté son histoire d'araignée et de papounet sur son blog. La terreur encore à la lecture. Et puis des collègues, qu'ont m'ont parlé des bestioles croisées en vacances, dans des îles qui serviront sûrement de lieu de tournage pour les prochains KohLanta. La coupe était pleine car autant je suis fascinée par les films d'horreur où le réalisateur frôle le psychopate de la bobine tellement c'est gore et bien ficelé mais tu me colles un reportage sur des araignées et direct je suis envahie de spasmes, je pousse des petits cris. Par écrit c'est pareil. Ca me fout dans tout mes états.
Mais quelque part, sur un blog je peux fermer la fenêtre ou passer à la note suivante. Sur un mail qui en parle je peux le zapper et envoyer un mail de non-réception pour cause de filtrage antispamspider.
Mais là où la malédiction de l'araignée au pied est une sacrément vicieuse c'est que ça ne s'est pas arrêté là. Je te plante le décor : retour dimanche soir ... 23h ... J'avais passé la majeure partie du week-end dernier à avancer les travaux de mon appartement ... comme je suis une quichette doublée d'une maladroite autant te dire que la toile de verre, la peinture, les cartons avaient eus raison de moi. Il fallait de la douceur. Alors je me suis décidée pour un bain. de la mousse, des canards (pif, paf, pouf et pef), un bon livre, des bougies, un verre de vin ... Force est de constater que, mal organisée que j'étais, je devais faire l'impasse sur un bon massage après je trouvais mon plan parfait ...
Je ne te fais pas l'affiche, température de l'eau calibrée au degré près, mes muscles qui se détendent, les bleus et tension qui se font la belle, le vin qui éclate en bouche, les protagonistes de mon bouquin qui flirtent avec la musique que j'avais mise tout allait bien , ouais vraiment bien. J'avais oublié que je travailler le lendemain c'est dire. Tout d'un coup au détour d'une page j'ai comme tout le monde sautait le collage pour continuer sur la page impair et je sais pas pourquoi mon œil aiguisé comme celui d'une féline qui chasse a été attiré par une masse sombre au plafond. Bon ok j'enjolive la masse était pas énorme énorme mais en tant que membre des arachnophobes anonymes mon sang n'a fait qu'un tour ! Une araignée au plafond ! Bordel ! J'avais deux secondes pour analyser la situation et sauver mes miches de là. Alors j'ai posé tout doucement mon livre sur la lunette des toilettes rouges, et j'ai fait le sous marin dans l'eau pour gagner un peu de temps... j'ai sorti mon bras de l'eau toujours cachée dans la mousse tel la fillette qui sort de la télé dans the ring *scène fétiche n° 14* et une fois en main je me suis carapatée dans le couloir sans demander mon reste. La truc-là, avec toutes ses papattes, elle était encore là et même si je risquais de niquer ma toile de verre avec du sang de mini-mygales je refusais de perdre la bataille. Nous avons couru ma serviette et moi jusqu'à ma chambre. Soit un mètre à parcourir, pour récupérer des chaussures écrasantes ... des docs. et là au dessus de mon bain de rêve abandonné j'ai toisé la bête de mon Gévaudan. Et bah tu le crois si je te dis fidèle lecteur, que j'étais assez fatiguée pour confondre une adorable coccinelle à une épouvantable apprentie tarentule ?! Du coup j'ai calmé mon cœur hystérique, j'ai vidé mon verre cul sec et je suis allée cacher ma honte dans les profondeurs de ma couette !

Avec tout ça, j'ai décidé de cacher une bombe de baygon sous mon oreiller et près de ma douche et j'ai décidé que je ne porterais plus mes docs mais à la place j'en ai planqué une sous mon lit et une autre dans le réservoir de mes toilettes. Dès que le salon sera praticable je s'rais obligé d'investir dans une paire de pompes supplémentaires et de procéder à la même installation en prévention d'un guet-apens en forme de toile. J'te jure les phobies c'est fatiguant !