lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

dimanche 28 décembre 2008

Le jour où j'ai fait mon plan de contre-attaque

Ouais je sais ce qu'on se dit de prime abord quand on me voit, qu'on m'écoute et tout. Déjà que j'suis plus nïce que j'en ai l'air et enfin et surtout que malgré cette frivolité acide qui est mienne et bien ça gamberge dans ma tête un peu plus qu'il n'y parait. Bien sûr c'est facile de dire ça sur un blog parce que primo je pourrais dire c'que je veux personne peut le vérifier et deuzio tout le monde s'en carre l'anus. Alors j'm'en vais (non, non reste, j'pars pas) te raconter un exemple flagrant de l'intense fonctionnement de mon ciboulot.
Une soirée comme tant d'autres, je suis avec la [Gribbsie] Salope et sa Douce, nous galigeadons devant un nanar rempli de zombies tous aussi pathétiques les uns que les autres, et surtout sans une once de crédibilité. Note pour moi-même, n'est pas zombi qui veux. La fin du film arrive enfin et c'est autour de nos verres que nous débriefons gaiement. La [Gribbsie] Salope est une zombiephile du coup on part dans les classiques du genre, les bons, les nuls, les à s'taper le cul sur un tapis de fakir tellement c'est nazouille, les glauques etc ... Ouais parce que dans les films de zombies y'a un paquet de sous-catégories que les profanes ne connaissent pas. Une fois le tour de la question faite nous passons à la discussion philosophique de la soirée, à savoir : Et toi si y'a une invasion de zombie là maintenant tu prend quelle arme et surtout tu te caches où ? Tu penses si elle m'a prise au dépourvu la garce, euh pardon la [Gribbsie] Salope ! J'suis partie faire un tour aux chiottes histoire d'être dans le cadre le plus propice à la réflexion et j'en suis ressortie avec la The Idée de la mort qui tchue.
Bon que j'te situe la soirée, c'était à Tours ma Terre Natale. A quelques kilomètres de Tours se trouve une base militaire secrète mais qu'en fait elle est plus trop secrète mais on s'est pas trop trop s'qui s'y passe. Cette base c'est un grand tunnel. J'ai donc décidé de me rendre là-bas en cas d'invasion de zombies de dézinguer les quelques militaires récalcitrants qui se trouveraient dedans et de m'y enfermer à double ou triple tour s'ils ont installé un verrou trois points. Car, et c'est là que ma logique est imparrable, se trouve à l'intérieur, armes z'et munitions, réserves médicamenteuses, rationnement de nourriture et aussi moyens divers et variés de communication. Ouaip ça c'est un cerveau brillant, et bah tu sais quoi c'est l'mien, et non tu peux pas toucher ! Alors La [Gribbsie] Salope qui parfois j'te jure porte bien son nom et sa Reine des Abeille m'ont rappelée que de Tours à cette base il y avait presque trente kilomètres et que quand t'as des zombies au cul certes tu cours vite mais pas trente bornes faut pas déconner ... Du coup j'ai décidé de tout plaquer de d'aller faire la desesperate housewife aux abords de cette base afin de copiner avec les militaires que je truciderais comme dit précédemment. Oui j'quitte tout mais bon si les zombies débarquent au moins moi j's'rais prête, et toi qui n'y aura pas songé une seule seconde tu feras le festin de morts-vivants. Pas bête la belette !
[Gribbsie] Salope comme tu censures ma note tu seras plus l'héroïne de mes frasques jusqu'à ce que je déboude, et toc ! ;)

Sinon j'ai été sage que pendant trois mois et la Mère Noyel n'y a vu que du feu parce que j'ai été très gâtée.

mardi 16 décembre 2008

Le jour où j'ai été Shiva dans une série Z

Tchiiiii ... ouais c'est mon excuse pour ne pas avoir écris du week-end. Tchiiiii ... Ça sonne plutôt bien même si le visuel est pas top. Tchiiiiii c'est un bruit qui t'intrigue hein, allez avoue ?! Tchiiiii c'est le bruit de l'atterrissage de mon pif dans un kleenex déjà trempé de morve. Ah oui j't'avais dis que le visuel c'était pas encore ça, mais t'inquiètes on y bosse. Bientôt j'aurais le nez rouge et je pourrais remplacer un renne dans l'traineau au pied levé, y parait qu'c'est bien payé ! Donc ça c'est l'excuse du jour, ensuite faut bien que je trouve un sujet pour m'occuper, parce que ça passe pas vite trois jours d'arrêt de travail quand on est clouée au lit en mode No make up and Miasmes power !
Et aujourd'hui il faut bien que je t'cause des jours où je suis au taquet. Ah Attends, en fait je vais juste te parler de mon quotidien désorganisée et speed. celui où une seconde c'est pas juste une notion minuscule quantifiant le temps qui passe, non Profane !, c'est beaucoup plus,chez moi une seconde ça frôle l'heure ... Me demandes pas pourquoi, c'comme ça et pis c'est tout. Je fais partie de ceux qui comme Florence Foresti, pense que quand il est 9h59 et que tu commences à 10h00 tu as laaaaaargement le temps d'être à l'heure au boulot, à un rendez-vous, au diner de charité, au concert, au cinéma, au sex-shop, au cours de macramé, à l'aéroport [rayez la mention inutile]. oh je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas-là, bah oui y'a Florence aussi, j'suis pas blonde je rappelle hein !
Mais comme je suis très très forte mon esprit et mon corps ont développé une aptitude proche d'une mutante à la X-Men : le Shivaïsme.
Ouais je sais t'es déjà jalouse et tu baves d'envie, comme je te comprend. Cette époustouflante prouesse que j'accomplis jour après jour me permet de réduire mon temps de retard à non pas une heure Mesdames, Messieurs, mais à un quart d'heure ! Le célèbre quart d'heure d'usage que tout un chacun tolère dans un monde civilisé.
Alors comment, mais comment fais-je ?! Et bien c'est simple lorsque je rentre dans ma douche je deviens dès lors Lolishivata la mutante aux multiples bras, et en piste le lavage de cheveux, le lavage du corps, le rinçage, le soin pour les cheveux, le gommage du visage, le rasage des d'sous de bras en vitesse, le brossage de dents. Et tout ça en étant beaucoup trop souvent au téléphone. Ah oui les petits enfants pour faire pareil chez vous, demandez à vos parents de prendre une assurance pour les portables,sinon c'est pas drôle à part pour les opérateurs téléphoniques. Je réitère bien sûr le spectacle face à ma glace, une brosse à cheveux dans une main, la poudre-qui-me-fait-des-yeux-charbonneux-trop-bonnasse dans l'autre, et les vêtements que j'ajuste impeccablement par un dandinement hors-pair. Allez demain si t'es sage j't'apprendrais à faire des couettes à ton hamster pour les fêtes. Que la fièvre soit avec vous, yûhû !
Sinon je vend mes glaires sur ebay, à vot' bon cœur j'ai des cadeaux de la Noyel à faire moi !

samedi 13 décembre 2008

Le jour où je me suis réveillée à 4h15

Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime. Je l'aime ma nouvelle salle de bain !
Sinon Christophe Maé me casse les oreilles. Note pour moi-même trouver des kamikazes pour le dézinguer.

jeudi 11 décembre 2008

Le jour où les New Kids on the block se sont reformés

J'ai dix s'condes pour vous dire que la barre ovomaltine c'est d'la dynamite !!! Hein, hein tu notes l'entrée en matière de foooolie que je fais ? ouais bon bein on s'concentre deux secondes car l'heure est grave. Je sors mon agenda rouge pour noter cet évènement en lettre d'or. Pour m'en souvenir toute ma vie. Les, excusez-moi du peu, New Kids on the Block se reforment ! Sa Mère ! Enfin leurs mères parce que ils sont 4, 5 dans le groupe de mémoire. Alors je suis sûre que ça parle pas à tout le monde ce groupe cultissime, mais on s'en fout parce que c'est mon blog à moi, donc je parle de ce que je veux ! Donc aujourd'hui on se fait un saut dans le passé, on ressort ses agendas creeks du lycée et c'est parti mon waïkiki !
Moi quand j'avais dix ans j'étais en sixième, et à cette époque là est apparu le groupe précurseur du mouvement des boys band. Ils étaient beaux, ils sentaient le sable chaud de Palm beach et c'était soit aimer ça, soit chanter Alison c'est ma copine à moi. Et le temps m'a appris qu'Alison c'est pas ma cop's, rapport à MiniMac. Bref, on s'égare ! Les idoles de ma première chaîne laser sont de retour ! Et dans le principe on s'en bat les reins mais ce qui m'épatonne toujours autant c'est ce besoin de se reformer qu'ont certains groupes. C'est vrai, non ?!
Et ça touche tout style de musique, du punk aux girls bands. Souviens-toi y'a quelques années du grand come back des Sex Pistols, pathétique. Sous le couvert, de revenir pour ressentir les frissons de l'amour des fans, ou le plaisir de se reformer et de créer, y parait. Mais vraiment ils nous prennent tous pour des quiches et c'est pas politiquement correct de donner la vraie raison. Bah oui car y'a une seule et vraie raison qui les motive : la thune. En même temps y z'avaient qu'à pas s'arrêter ou pas tout dépenser. Alors moi j'leur dis bien fait et aussi qu'ils ont passés l'âge, et nous aussi, de se trémousser sur des chorégraphies bidons.
En fait, je confesse aussi participer à cette vaste fumisterie. Oui, oui t'as bien entendu. Cet été, à rock-en-Seine, à l'ouverture, y'avait une reformation. Mythique à mes yeux mais bon c'est dans le fond la même chose. La même motivation. M'enfin j'y suis allée avec mes yeux d'adolescente émerveillée prête à pogoter comme dans ma prime jeunesse. Oui parce que faut pas croire mais j'ai pas été dingue des new kids on the Block des années durant, bah oui à 11 ans on m'a greffé un cerveau ! je confesse devant toi bloggeur avoir claqué 45 euros par place dansle seul but d'assouvir un plaisir de gamine pisseuse et rebelle : je suis allée voir Rage against the machine ! Et j'ai eu l'impression d'être chez mes parents devant la télé à regarder Zack de la Rocha faire la danse de la pluie sur scène. mais c'était un putain de bon concert quoi qu'on en dise. Alors vous avez raison les New Kids, reformez-vous, y'a sans doute des fans qui attendent depuis presqu'une vie de vous voir sur scène, soyez bons et envoyez du pâté dans leurs yeux pleins d'étoiles ! Sinon j'me fâche !
Ah je tourne aux roulés depuis ce matin car j'ai plus de clopes, oui j'ai qu'à aller en achter mais j'ai la flemme. Dis tu veux pas y aller à ma place ?

mercredi 10 décembre 2008

Le jour où j'ai fait des tartines de biafine

Il y a des étapes dans la vie d'une femme qu'il ne faut pas négliger. Le premier baiser, les premières règles, la première cuite, les premiers frissons et comme c'est une liste non exhaustive qui ressemble un peu à une Ardiview je ne m'étendrais pas plus sur cette énumération.
Je m'attarderais juste sur un point : l'épilation.
Je me souviens adolescente, d'avoir bravé les recommandations maternelles et d'avoir piqué un bic dans un placard pour me faire les jambes douces comme les fifilles de ma classe; Sauf qu'avec les quelques poils qui se battaient en duel ce n'était pas bien nécessaire mais ça à 14 ans tu prend pas deux minutes de réflexion pour te dire, oui Môman elle a raison, oui j'ai le temps, oui c'est bien de pas faire la grande, oui mes poils y vont repousser plus vite, plus drus, plus sombres, p'être même qu'ils vont faire des doubles poussages. Non, non à c'te âge là t'es invincible ! Ouais et un jour t'es adulte et là c'est le drame. Car ce jour-là on te colle un épilateur dans la main et on te dit va-y cocotte une femme ça a l'épilation dans ses gênes. Et là où y'a des gênes parfois, j'te jure qu'y a pas d'plaisir !
Tu t'exiles sagement dans la salle de bain et tu te colles le sacrosaint objet de torture dans la main. Tu le mets en route et quand tu l'entend tu te dis déjà qu'un rendez-vous chez le dentiste ça aurait été plus sympa comme cadeau. mais c'est trop tard, tu le colles déjà sur tes jambes et en route pour sado's land. Tu pleures, tu as les jambes rouges et surtout, surtout en trente minutes de cris t'as pas enlevé la moitié des poils du centimètre carré sur lequel tu t'es cantonné. Là contrairement à certaines qui se sont dit raisonnablement, ça fait partie de mon héritage génétique, j'ai dit fuck. Parce que je dis souvent fuck. J'ai ressorti mon Vénus, car oui avec le temps le marketing a fait plein de rasoirs féminins pour les rebelles du poils. Et j'ai voué un culte pour le rasoir. Même si ça fait des coupures sur les jambes, même si après deux jours c'est la jungle sur tes jambes, même si sous la douche c'est un peu la curée de se raser impeccablement. Oui même si, car la douleur du rasoir tu ne l'oublies jamais !
Jamais jusqu'au jour où t'as une Hellgirl qui débarque dans ta vie avec ses jambes de déesse, si douces que ta main glisse dessus comme si c'était de la soie. Ouais là déjà au delà de t'envouter les sens, ça te fout un coup à ta fierté, parce que toi tes jambes bah si tu fais rien, elles font comme une transformation d'humain en loup-garou mais en plus lent. Si tu décides d'une escapade en amoureuses tu dois aussi prévoir le paramètre rasoir, même tu te lèves dans la nuit pendant que la belle dort pour faire la nique aux poils. Et un jour je me suis dit ce que jamais je ne m'étais dit avant : Sus aux poils !
Me voilà quelques jours plus tard toujours aussi déterminée, un épilateur noir et rose dans la main, avec la même crainte que quinze ans auparavant. Mais avec une détermination pleine de coquetterie que rien ne peut terrasser. Mode On, ça fait vrrrrr dans l'air. Je ravale ma boule d'angoisse et en piste le yéti. Ca fait mal mais pffff depuis mes quinze ans, comment dire, la douleur a pris bien des aspects innatendus et je gère. Hey je gère ! Trop contente de moi et dans la frénésie ennivrante de ma victoire je me dis que je fais aussi supprimer les poils de mes dessous de bras comme ça, à moi les trois semaines de liberté et de pauses allanguies en nuisette sans me dire, mince à quand remonte mon dernier coup de rasoir ?! Putain la connerie. Heureusement que je faisais ça devant un film d'horreur comme ça mes cris se confondaient avec les cris de l'héroïne siliconnée.
J'ai pleuré, à chaudes larmes, comme une enfant. j'ai fait un bras comme ça dans la douleur. Un bras que j'ai vu devenir rouge. J'ai commencé le suivant. J'ai failli je me suis arrêtée. je me suis tapée la tête contre la table basse tellement j'avais mal. Et je me suis relevée popur aller voir les dégats dans la salle de bain. Madre de Dios. Mes dessous de bras brûlés, le vernis de la peau parti avec les poils. Ma peau pleurait de douleur elle aussi.
Arrivée à ce niveau de mon aventure girly, Hellgirl telle une indiana jones de l'épilateur me retrouva traumatisée sur le bord de ma baignoire. Biafine et bétadine furent le verdict de la déesse aux jambes douces. Et sur moi tombée la honte de ne pas avoir tenté cette connerie à 15 ans mais d'avoir fait ça à 28 comme l'éternelle adolescente que je suis.
Depuis mes dessous de bras vont mieux, vénus a repris son statut de l'éradicateur de poils des dessous d'bras et je continue à me faire violence pour que l'épilateur devienne un réflexe, ouais je sais un jour j'serais une grande.
Sinon j'suis dans ma phase Fervex, ça cache la misère.

mardi 9 décembre 2008

Le jour où j'ai pas fait les choses dans le bon ordre


Hanlala mais j'ai oublié de faire ma first note de blog. T'sais celle où on se présente, on dit pourquoi on est là, combien de feuilles de papier-toilette on utilise pour la grosse et la petite commission, tout ça quoi. Bah vi j'ai oublié, pfffuitt c'est sorti de ma tête. Pourtant je mettais dit que celle-là c'était la The note à pas louper, celle qui devait tout déchirer sa race pour que toi, oui toi lecteur, tu sois sous le charme et qu'accro tu deviennes.
Bon pour le coup c'est loupé. Faut dire que quand t'arrives sur un blog c'est comme emménager dans un nouvel appartement, faut faire la peinture, combler les trous des tableaux moches des anciens locataires, caser tes souvenirs, cacher tes objets du passé, et inviter des gens pour faire la fête. Oui, c'est un peu pareil, mais déjà moi dans un nouvel appartement je fais pas les choses dans le bon ordre, bah non madame sinon ce serait trop facile, je serais trop prévisible, trop comme tout le monde. Mon appartement par exemple il ressemble à s'y méprendre à une vision post-néo-apocalyptique et j'y évolue comme je peux certes, mais c'est ainsi. Pour ne pas choquer Hellgirl, la plus sexy des bricogirls du monde entier, je précise que l'apocalypse annonce la renaissance donc non c'est pas négatif Mamûr, bah oui c'est le petit nom que je lui donne quand je dit "passe moi l'sel, mamûr" c'est mieux que "passes-moi l'sel connasse" quoique ... Bref.
je m'éparpille tu trouves ? ouais t'as raison.
Donc la first note, putain !!! Hey ho let's go ! Donc bonjour lecteurs, hommes, femmes, petits, gros, à fourrure, poils, et écailles, en maillot de bain baywatch [... énumération raccourcie par manque de temps, faut pas déconner...] et welcome to the Lolita's blog, un blog qui sent bon le poussmouss ou la sueur ça dépend de l'heure à laquelle tu lis ce blog. J'me suis évadée de mon ancien blog parce que bon c'était un peu la prise de tête. Bah oui sous mes airs d'ingénue j'écris un livre et même j'essaie de produire assez de textes pour un recueil à présenter à des éditeurs. Ouais ça claque son respect là tout de suite. Y'a pas de quoi pourtant. Donc sur ce blog j'y mettais un peu mon laboratoire de maux et mots. Mais je me suis dit que c'était pas bien malin de faire ça. Car mes textes certes chargés de spontanéité, devenaient difficilement modulables. Et puis lire un livre sur un blog c'est bien mais bon soyons honnête si un jour tu le croises à la fnac ce livre, tu vas pas l'acheter. Bah non hey l'aut' tu connais déjà la fin et en plus c'est la crise, t'as une famille moldave à nourrir, et puis les clopes ça augmente et aussi tu bois comme un trou et ça coute cher ça ma brave dame. Donc pouf ni une, ni deux j'ai fait mes valises, j'ai pris mon pot de ripolin et j'suis venue m'installer ici. Pour te raconter ma life parce que toi lecteur, hommes, femmes, petits, gros, à fourrure, poils, et écailles, en monokini [... énumération raccourcie par manque de temps, faut optimiser bordel...] t'es un peu voyeur faut bien l'avouer... Bon la première note pas faite en premier ça c'est fait. Allez j'me casse j'ai une vie moi !
Sinon j'suis dans ma période bleue en ce moment, et c'est pas l'ciel parisien qui m'inspire ça, hahem.

lundi 8 décembre 2008

Le jour où une héroïne de manga a usurpé mon identité

Moi c'est Lolita, c'est facile c'est écrit sur mon passeport des fois qu'il me reprendrait l'envie d'être blonde. Mais quand on est petite le nom dont on nous affuble n'est pas souvent celui de notre état civil. Bah oui à 3 ans Lolita c'est pas une sinécure à prononcer. Mes parents, qui avaient compris très tôt que j'aimais(erais) parler de moi à la troisième personne, ont pris l'un de mes premier essai-parler comme une marque de rébellion égocentrique et se sont mis à utiliser ce p'tit nom ridicule qui m'a suivi des années durant : Nana.
Dans l'principe vous me direz c'est ni moche, ni beau, et c'est surtout moins ridicule et moins beauf que certains surnoms. Et vous auriez raison, mais ne prenez pas ça pour une habitude non plus. Car imaginez-vous dans la peau d'une adolescence, toujours en rébellion contre la terre entière, trainée de force dans la grande mascarade que sont les courses familiales du samedi après-midi. Déjà on fait moins les malins là ! Bah si je rajoute la voix de maman qui hurle Nana dans tout le magasin pour vous retrouver, vous grincez des dents. Allez je complète le tableau d'un traumatisme marketing. Un jour une autre cliente friande des hypermarchés regarde ma môman pleine de compréhension et lui dit que le rayon féminin a encore une fois changé de place, que oui c'est nul de faire ça, mais qu'elle trouvera ces serviettes Nana dans le fond près du PQ... Moi adolescente j'ai cherché en vain dans ces magasins des couteaux qui coupaient suffisamment pour m'ouvrir les veines, sans résultat. Du coup j'ai hurlé, j'ai trépigné, j'ai arrêté de parler tant qu'on m'appelait comme ça. Lolita c'est mon nom, Bordel !
Les années et mon blocus hyper sophistiqué ont fait leur œuvre puisque ce surnom a disparu de la bouche de ma famille et mon nom, celui marqué sur mon passeport a pris la place qui lui revenait.
Il y a un an, j'ai succombé avec bonheur à la frénésie des mangas. Ouais je sais, je suis toujours un peu lente au démarrage et moi je me mets au truc avec dix ans de retard. Bref, une Japan Expo dans ma tête et des images kawaï plein les yeux je me suis mise en quête de mon premier manga, qui me ferait aimé ou détesté ce genre. C'était un challenge pour celui que j'allais choisir et du coup j'ai pris mon temps dans la boutique. Et tout d'un coup poussé par ma curiosité légendaire, j'ai acheté trois tomes d'un manga qui porté le nom de ... J'vous le donne en mille : Nana. Ouais bah la claque hein. Nana au Japon c'est un vrai prénom. Pas un dont tes potes peuvent se moquer en te disant "tiens j'appellerais ma fille Vania, moi, en hommage !". Non un vrai prénom qui va d'ailleurs plutôt bien aux héroïnes de ce manga. Comble du trouble en lisant cette histoire, c'est que l'une des deux Nanas, qui s'appelle Nana, ouais je sais c'est simple à suivre, et bien elle a la même coupe de cheveux que moi, et si j'avais le salaire que je mérite, j'aurais surement son style vestimentaire. Presque pour un peu je redemanderais à ma famille de m'appeler à nouveau Nana. d'ailleurs je crois que ma sœur a senti que j'avais baissé la garde car j'entends des Nana parfois au téléphone, Hahem.
Et Nana c'est chouette au Japon car un matin près de la porte de Bagnolet j'ai croisé un groupe de plusieurs classes de japonnais adolescents au look tous plus improbables les uns que les autres. Quand j'ai coupé ce groupe pour me frayer un chemin dans la station de métro, j'ai entendu des "Oh Nana !!!". j'ai fait volte face et en voyant leur bouilles toutes admiratives, j'ai souri, fait le V de la Victoire dont les Nippons sont si friands et est continué ma route sous le brouhaha incompréhensibles que j'avais crée. Ouais finalement être nana, c'est la Gloire. Mais mon nom c'est lolita, ok les gens !
Sinon je suis dans ma période sushi, qui l'eut cru ? Bah le poisson. Ah ouais j'ai aussi reçu un humour de merde quand les fées se sont penchées sur mon berceau, la classe !