lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

mardi 14 juillet 2009

Le jour où le passé passait avec son chien

Samedi quand j'ai rejoint les affreux on s'était donné rendez-vous chez l'un deux. Genre c'est à une station de métro de chez moi et c'est bien facile car moi je suis une pute de feignasse faut bien le reconnaitre. Cet endroit c'est aussi mon ancien quartier d'il y a deux ans. D'il y a une vie aussi. J'ai passé l'âge de faire des détours pour éviter l'entrée de mon ancien appart, le 284. Clairement je m'en bats le quat'quart mais à une époque, qui s'est avéré sacrément courte in fine, j'avais pas envie de le recroiser. Pas que ça me désespérait, genre trop l'amoureuse qui digère mal la rupture, non juste envie de faire table rase de quatre années de petite mort. Donc je le disais le temps à vite passer et la vraie vie de l'amie Ricorée a commencé. Et comme le chante Francis Cabrel *prend son accent perrave de haute savoie* le temps qui roule sur les cailloux efface tout jusqu'à ton bidou. Ouais ok il chante pas exactement ça mais hein avoue ça f'rait un carton comme refrain. En bas de cette ancienne maison y'a un marché que j'adore faire avec mes amis, alors que oui dans cette autre vie je détestais me lever avant 13h le dimanche et voir faire semblant devant des gens. Comme en ce moment il fait beau c'est mon passage obligé avant de me rouler dans l'herbe des Buttes ChauChau. Je ne me suis jamais en 2 années retrouvée nez à nez avec cette personne. C'est ni cool, ni pas cool, je me pose pas la question, je crois juste que ce serait sûrement curieux. Ce serait comme une vieille pochette de comics dont on se rappelle plus trop bien les couleurs et la tenue des héros mais on s'rappelle quand même vaguement c'qu'il s'y passe. Petit à petit j'ai juste oublié cette probabilité trop heureuse de faire place à ma vie, la vraie, l'épanouissante, ze Lolita's area.

Samedi donc (putain dix lignes d'intro si c'est pas gérer crescendo l'intrigue et prendre soin de ses lecteurs j'm'appelle pas Lolita ...).Soooo Samedi, je me dirige en bus, ouais c'est une station de métro et deux stations de bus car j'avais ces magnifiques sandalettes vernies neuves tu vois, tu sais celles qui m'ont fait des ampoules, ouais tu vois, donc j'ai pris le bus. Je sors de c'te fournaise ambulante et là, bimbamboum *rebondissement de foulie* je tombe sur mon ancienne gardienne. De mon ancien appart. Dans mon ancienne vie. Forcément j'y coupe pas. Blablabla toujours dans le onzième, tu aimes, c'est bien gniagnia. Et les amours ? Mêles-toi de ton cul je voulais répondre mais en fait j'suis une meuf sympa donc je dis ouais bah rien en ce moment mais en fait c'est plus cool comme ça, plutôt que d'être malheureuse. Et là, alors que j'ai rien demandé, que je suis pressée en sérieux manque d'alcool, que j'ai mal aux pieds, que j'ai vingt minutes pour pécho une bouteille de champagne au Magasin d'à côté (que j'ai finalement pas acheté), que je m'en fous comme de ma première cuite, bam tu sais de quoi elle m'enchaîne. Bah sur l'ex de cette ex-vie, dans cet ex-appart, dans cet ex-quartier. Ouais tu sais il s'est remis avec personne (ouais il ... bah t'sais moi j'ai jamais été rapide à la détente ... j'suis blonde je t'ai dit), j'pense que ça l'a fait souffrir vous deux toussa. Et là STOP. J'ai essayé de lui faire comprendre la chose suivante : je crois que cette rupture autant pour MiniMac (ouais c'est son p'tit nom seccy ... moi j'suis pas une pute donc je donne des surnoms à tout le monde ... hahem) que pour moi ça a été un don du ciel. Qu'on a réussi à se découvrir, ou au moins retrouver qui on était. Que ni lui, ni moi nous ne regrettons ça, que c'est putain d'loin et que vraiment le débat est clos, stérile et non-avenue. Oui c'est clair aucun regret, et pour le coup il n'y en a jamais eu. Mais tu vois la gardienne au chien elle pige pas tout ça. Wala, wala, wala. Comme ce soir-là j'ai vu que je n'avais pas une âme de Don Quichotte et que ces moulins ne m'intéressaient pas outre mesure j'ai pris congé. Et j'ai couru avec mes pieds douloureux (owi plains-moi) pour rejoindre les affreux qui s'impatientaient. Et puis j'y ai plus pensé. C'est clair qu'en ce moment j'ai tellement de choses dans la tête que ça, ça n'y avait aucune place.

Minimac et moi on a plus de contact. Par choix ou pas chais plus. Mais toujours est-il que par un grand hasard je me suis retrouvée sur son blog y'a quelques mois. Au début sans le savoir. Il m'a fallu quelques pages avant de réaliser. Le graphisme était joli, comme toujours. Les textes soignés, une façon d'écrire que j'aime, peut importe qui en est l'auteur, la musique aussi à un gout plaisant. Bref je fais comme toujours quand un blog m'interpelle, je remonte dans le temps dans ma Time machine virtuelle et parcoure un peu les histoires de cette personne. Houla c'est en lisant une série de gentillesse sur une brune dépressive qui j'ai réalisé, en rigolant tout haut devant mon écran, que l'on parlait de moi, que ce bloggueur c'était MiniMac et que la Vilaine fifille dont il parlait c'était moi. Bouhhh. Ça m'a contrariée. Pas dans la forme, mais dans le fond. Le temps a passé et j'ai un peu du mal à lire ce genre de commentaire à mon égard. Ça me parait si lointain. Toujours dans cette ex-vie, dans cet ex-appart, avec cet ex-moi dans cet ex-mal-être. Mais quoiqu'il en soit et en toute connaissance de cause j'ai gardé cet url sous le coude. Et je suis venue zieuter de temps en temps. Attend mais il écrit un roman quand même. Et comme son style est plaisant je ne vais pas me gâcher le plaisir de le lire. Il parle de temps en temps de sa vie, il efface les notes, il doit être un peu parano ou j'en sais rien.

Ce soir j'ai eu un peu de temps au boulot, pour me balader sur le net, parce que envie de prendre mon temps ce soir toussa. J'ouvre plein de fenêtre, parce que la firme reste la firme avec ses sessions de dix minutes de net. Et comme je me suis dit qu'il y aurait peut-être un nouveau chapitre je suis allée voir du côté de chez Swann MiniMac. Et là rebam dans mon cucul je vois qu'il parle du fait que j'ai vu cette foutue gardienne, devrais-je envisager le fait de sortir avec un masque de Stallone la prochaine fois pour qu'on ne me reconnaisse pas, et que attah je te trouve les bons mots, qu'il ne comprend pas que quelqu'un d'aussi négatif regrette qu'on ne se voit plus.Le choc c'est pas la manière désagréable de balancer ça surtout qu'il y a eu visiblement une tirade effacée entre temps (mince j'aurais bien aimé lire ça) mais c'est ce truc quoi. Dois-je le hurler à la face de la lune sur le toit de Notre Dame tel Quasimodo Esmeralda : Non je ne regrette RIEN. Ah si attend, je regrette d'être tombée sur cette gardienne au chien, qui visiblement n'a pas compris ce que je lui ai dit.

Je comptais vraiment pas parler de cet ex-vie ici. Parce que bah tu vois ici on est chez Lolita, on est pas chez cette pauvre image dépressive, ce faux-moi. Ça fait un moment qu'on y est plus d'ailleurs. Mais comme visiblement MiniMac tu passes parfois par ici de la même manière que moi je passe de temps en temps lire ton roman je tenais moi aussi à mettre les choses d'équerre. Et oui j'approuve, la rupture est loin et justement la hache ça fait whatmille jours qu'elle est enterrée, alors fais-en autant. Allez va, vis et ne reviens pas, je te fais un poutou malgré tout parce que je suis gentille comme un Chabichou.

Et toi, Lionel Dutemple, Lecteur de mon cœur, fan de la première heure, saches que je m'excuse pour cette note pas belle, sur une histoire pas belle, avec des gens pas beaux, mais euh un peu glam-classe quand même. Demain promis je te raconterais un conte moldave, ou alors comment j'aime déjà la série HéroCorp, ou bien alors je te parlerais du pue qu'il y a dans mes ampoules. Alors Qu'est-ce qu'on dit ? Vivement demain !



4 commentaires:

wow a dit…

arrr j'étais en week-end et j'ai loupé le post de la partie ad.. adjacente, ok. avec son vexe, si on échappe parfois à la rencontre physique (la Californie! la Californie! lalala) on ne peut réchapper à la rencontre virtuelle, à juste un click du voisinage. faut s'y faire. xxx

Lolita nie en blog a dit…

Ouais je sais mais quand le livre est clos pas besoin de réécrire un tome supplémentaire. Enfin c'est mon avis ;) C'était bien ton week-end coupine ?

wow a dit…

c'est toujours un bonheur total de voir la mer (hiiiii le code est: "minfiecx" oah la la)

Lolita nie en blog a dit…

hiiiiiiiiiii j'imagine trop ta p'tite tête quand tu écris ça !!!!
J'espère faire un crochet par la mer pendant mes vacances aussi, que je sorte mon maillot de bain panthère ! Hiiiiiiiiiiiiiii