lolita c'est moi ...
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lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

mardi 18 août 2009

Le jour où j'ai cumulé les premières fois

L'été touche à sa fin c'est certain, il n'y a qu'à voir le nombre de gens archi bronzés qu'on peut croiser dans les rues parisiennes. Personnellement j'aime brouiller les pistes car mon bronzage n'est que dans ma tête. Oui je suis restée blanche comme un cul malgré mon lézardage Toulousain. C'est comme ça je ne sais pas bronzer. Je rougis, je crame même mais je ne me suis pas vu avec la peau dorée since 1999, soit une éternité, une décennie, le siècle dernier quoi. Je me console souvent en disant que ma peau vieillira bien et que j'aurais des rides tardives et que la peau laiteuse c'est 'hachement beau aussi.
Bien sûr il y a plein de vacanciers qui sont sur les starting blocks des vacances, ceux qui aiment partir en dernier et revenir reposés quand les juillettistes ont perdu de leur éclat et retrouvé leurs cernes. mais ceux là ils ne comptent pas. Enfin je veux dire mes vacances finies c'est comme si l'été s'arrêtait. Mais non Lionel, mon fidèle lecteur (oui Lionel is back ... tu vois qu'les vacances c'est finies ...) ça ne va pas m'empêcher de porter mes petites robes légères et de me rouler dans les herbes hautes des Buttes Chaumonts. Je vais attendre encore un peu avant de sortir ma jupe plissée et mes babies vernies.
L'été ça résonne avec beaucoup de mots dans ma tête. Ça rime pas forcément mais ça sonne bien. Rire, bronzette, découverte, repos, insouciance, BBQ, mer, montagne, amis, rencontre, terrasse, légèreté, feux d'artifice, festivals... Il y a des mots qui manquent bien sûr, et d'autres qui se sont rajoutés au fil du temps. Mais il y a un mot qui est là depuis longtemps. Festival. Il est là depuis mes treize ans je crois. Quand j'ai commencé ma découverte du monde. Quand j'avais envie de liberté. Chaque année je trépignais pour partir à Belfort. Ouais pour les Eurockéennes. C'était une lubie certes, mais faut dire qu'à cette époque-là (ouh la vieille) les programmations étaient vraiment Rock. J'imaginais cette parenthèse d'une semaine où les tentes s'étendaient loin, loin, où la seule chose qu'on entendait c'était de la bonne musique, où les gens seraient forcément des belles rencontres. Bien sûr pour mes parents c'était hors de question. Tu feras ça quand tu seras grande. Du coup je me suis contentée du festival Aucard de Tours, la cité des anges. Attend, ça n'a rien de dénigrant car ce festival il envoie du pâté quand même.
Tu dois te dire que depuis que j'ai dépassé les un mètre soixante-dix je me suis rattrapée mais non, loin de là. Le plus près que je me sois approchée d'un festival c'était l'an dernier pour l'ouverture de Rock en Seine avec les mythiques Rage Against the Machine. Pourtant l'envie est toujours là, grave même. Mais le porte-monnaie moins déjà. Et puis ce genre de trucs ça se fait avec une tripotée de potes et ils sont comme moi. Une criz' économique dans leurs finances, des vacances en famille, en couple toussa. Il reste l'irréductible gaulois rocker mon pote Xy. L'hiver dernier il m'avait parlé d'aller au Wacken Open Air 2009. Soit le vingtième anniversaire, des pures têtes d'affiche, une tuerie de métal en résumé. Moi j'ai zappé le bousin comme d'habitude, parce que j'ai une mémoire de poisson rouge. Mais lui, c'te pourriture il y est allée. Et il m'a pas dit. Enfin si ... mais après, en me montrant les photos la gueule enfarinée. Et il a osé prétexter quand je lui qu'il abusait de ne pas m'en avoir parlé qu'il ne me voyait pas zoner dans la boue une semaine pour écouter du métal avec sa bande de potes chevelus. Genre pour me dégouter et presque me faire peur. Nan mais j'étais outrée hein tu penses bien. Je suis capable quand même de troquer mes talons pour des docs et mes robes contre des jeans et treillis. Au pire je me vois bien faire un festival en robe et en talons hauts, la classe même je dirais.
Tu sais ça m'a foutu un coup c'te histoire-là car c'est encore un été de plus où je vois passer des affiches dans le métro d'un paquet de festivals et moi je reste là spectatrice.
T'es triste pour moi là hein et presque tu me ferais un câlinou hein ?! Bah remballes tes bras parce que primo j'suis pas une fifille facile et deuzio je me suis bien rattrapée.
Car la raison pour laquelle je t'ai un peu snobé depuis quelques jours c'est pas que je boude, c'est pas que j'ai la flemme (bon si un peu j'avoue) c'est pas que je me suis empêtrée dans ma toile de verre et que je suis collée au mur. Nan, nan, nan.
La semaine passée j'ai cumulé les premières fois. Bah ouais attend 2009 c'est l'année du neuf. Le premier Eurochtar. Le premier passage sous la Manche. Les premiers pounds comme seule monnaie. Le premier séjour en Angleterre. Du coup les premiers Big Ben, Westminster abbey, Soho, cabines de téléphone digne de chapeau Melon et Bottes de cuir, relève de la garde, Tub Londonien, National Portrait Gallery et la première fois que je foulais le sol mythique de ... Wembley ! La ze classe ! Attend c'était pas pour voir un match mais pour entendre, ressentir et voir un groupe mythique : U2 ! Amazing ! Le stade était rempli à raz bord, les chansons étaient scandées par des anglais en délire venus de partout, les agents de sécurité d'une gentillesse hallucinantes, les pintes coulaient à flots et U2 pffff comment dire c'était exceptionnel ! Le jeu de scène, les lumières, leurs chansons Whouahh ! Je n'ai que des mots bien plats pour décrire ce que j'ai ressenti, d'ailleurs je crois que ça ne se raconte ça se vit. Et quatre jours après j'ai pas encore atterrie de mon petit nuage, j'en ai encore des frissons qu'en j'y repense, quand je regarde les tofs, quand j'en parle (bah ouais là je frissonne tu vois pas?).
Du coup dans l'eurochtar du retour je me suis finalement dit que les festivals c'était comme le bronzage, sûrement pas fait pour moi, mais qu'au même titre que le soleil je le prenais quand même mais au dedans de moi et bien le bon son je me le prenais en direct dans la face, en un coup. l'an dernier Rage, mythique aussi, comme un rêve d'adolescente, et cette année U2, comme un retour dans mes souvenirs d'Irlande en terre Anglaise.
Je me demande déjà ce que l'été 2010 me réserve...


8 commentaires:

Gribbsie a dit…

Je me tâte pour faire le premier jour de Rock en Seine...

Lolita nie en blog a dit…

Alors je crois que je me ferais bien tout les soirs, ouais c'est ça après réflexion j'ai envie de faire les avant scène, les grandes cènes, les cascades etc ... rhaaaaa et dire que j'ai reçu mes impôts ><

nATh a dit…

C'est bien aussi de l'avoir à l'intérieur le soleil ! ;)

Lolita nie en blog a dit…

Ouaip en plus ça coute moins cher en crème solaire :D

Steph a dit…

Rahh les Rage !! Killing in the name of !! Mythique, c'est le mot !

On va encore dire que je défends ma part de steak, mais y'a plein de festivals en Bretagne, faut venir !!

Lolita nie en blog a dit…

Ah mais attention je n'ai rien contre venir en Bretagne arpenter les festivals moi hein ;) le seul risque c'est que aimant tellement la Bretagne je n'en reparte jamais !

ZeStE a dit…

Ah, ben si 2009 c'était l'année du neuf, 2010 ce sera l'année du dix. Ah mince, tout de suite, ça le fait moins...

Lolita nie en blog a dit…

Ou du pastis :D c'est selon