lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ...
lolita c'est moi ... et parfois toi, vous, elles.

lundi 9 novembre 2009

Le jour où tout fut bon dans le cochon

Bon aujourd'hui pour mettre un peu de fun dans la vie terne de mes collègues j'ai décidé de couver un truc. Attend hein pas comme une poule sur un mur qui picotait du pain dur qui couve sa progéniture à tête d'œuf mais plutôt comme euh ... couver. Tu saisis la nuance ? Oui ? Ahhh c'est pour ça que je t'aime d'amûr lecteur de mon cœur !
Peut-être que c'est la psychologie du lundi matin mais cinq heures du mat' j'ai des frissons, je claque des doigts et je monte le son ... Ah merde, on me dit qu'il y a un copyright sur cette phrase... Bon, bon, bon ok après tout chacun fait, fait, fait c'qu'il lui plait, plait, plait donc je vais juste modifier les paroles et ni vu ni connu j't'embrouille. Donc six heures du mat' j'ai des frissons, je claque des dents et éteins c'réveil à la con.
Hey pas mal cette version ... bref. Oui depuis ce matin je grelotte comme un grelot de Noël autour du cou d'un renne. Mais comme j'ai une conscience professionnelle déjà dépensé mon prochain salaire en fringues je me suis extirpée de dessous ma couette et je suis partie dans le froid de novembre (han c'est beau on dirait Cosette dans les Misérables) en direction de la Firme.
A mon arrivée les remarques ont fusé sur ma pâleur plus accentuée que d'habitude, mes yeux vitreux et mes tremblements. Je les ai laissés me plaindre quelques minutes, le temps qu'ils aillent me faire un café et puis j'ai balayé toute inquiétude de microbes en partant me changer le pas vif et vigoureux. Dans les escaliers j'ai un peu gueulé parce que marcher comme une pouffe quand on est malade c'est mettre à mal son corps déjà endolori par les courbatures.
L'avantage quand tu as cette tête là c'est que tu peux t'épargner tout les accrocs du bisou du matin. 'Tention je suis pas anti-bisou hein mais bon j'aime choisir qui me colle sa bouche sur la joue. La firme aime à croire qu'elle est une grande famille et comme dans toute famille bah tu as un oncle qui pue de la gueule, une nièce boutonneuse et un vieux pépé qui pique. Et comme dans toute famille t'y coupes pas sinon tu fous la merde et les gens s'engueulent encore plus que d'habitude. Mais là, joie dans mes bactéries, j'ai pu tendre ma main en travers de la tronche de toutes ces personnes et jouer ma carte de la pestiférée.
Depuis vendredi tu sais lecteur de mon cœur les esprits s'échauffent à cause du virus de la grippe de la cochonne H1N1. Bah oui vendredi dernier ça aurait pu rimer avec ravioli ou sodomie mais non nous on est des fous on préfère la rime rime : vendredi c'est pandémie.
Une suspicion de grippe a éclatée au premier étage dans le bureau pile devant les escaliers. On se serait cru dans les Experts. La zone a été bâchée, les collègues de la contaminée ont été renvoyés chez eux et les distributeurs de savon liquide, tu sais là le truc sans eau ont été gavés de produit. Le truc qui nous a un peu posé problème tu vois c'est que la fille là, celle a qui j'ai décerné la crécelle d'or dans la catégorie du premier rôle féminin c'est que déjà la veille elle crachait sa race, ses glaires et ses poumons partout où elle pouvait. Et comment j'le sais ? Bah parce que j'ai passé, avec elle et trente autre collègues, quatre heures dans une salle de réunion la veille de l'indicent qu'on appelle depuis le Jour J.
Et donc si on compte pas le week-end, aujourd'hui on est presque the day after et comme dans tout film il faut une vedette, je me suis dévouée.
Suées, frissons, nez qui coule tout y est. Vers dix heures la rumeur se propage, les gens m'évitent, se cachent le visage à coup de dossiers ou de col de chemise, même ma cheffe, presque la chair de ma chair, se cache dans son bureau, derrière sa vitre pour me parler. A ce moment-là je n'ai plus trente-six solutions. Euh en fait j'en ai 149 d'après les pages jaunes. Je préfère éviter d'aller voir un médecin au pif alors que j'ai ma Doctoresse à une rue de chez moi. Le hic c'est qu'elle est tellement tip tap top que sa ligne sonne occupée jusqu'à ce que je perde patience vers midi. Je me résigne, j'en appelle d'autres, pas de places avant mardi soir mercredi pour certains. Je commence à criser dans mon bureau et tandis que tous mes collègues ont désertés ce périmètre pour éviter d'être malade à leur tour Speedy Gonzalez, l'un des membres de ma team rocket me dit de filer directement au centre municipal de soin.
Là bas pas de rendez-vous, pas de possibilité de voir un médecin, le seul du matin est malade. Un médecin malade non mais j'te jure dans quel monde on vit ! Mais la connasse (oui elle était pas gentille et puis je suis malade faut être mignon avec moi) de l'accueil m'envoie voir une infirmière.
Elle aussi elle dégaine son masque, ses gants et me colle une machine dans les oreilles pour prendre ma température. Là, le choc, l'incompréhension, je n'ai quasiment pas de fièvre ! Mais comment est-ce donc que c'est possible bordel ?! que je lui dit. Elle aussi est étonnée, elle me brosse un portrait peu reluisant à mon encontre, en gros j'ai une sale gueule, dans le détail j'ai un visage très très pâle (étant déjà pâle on peu dire que là j'ai le tein blanc) le regard vitreux et fiévreux, les mains chaudes alors que je claque des dents etc...
Elle est cool l'infirmière elle me dit que le risque de grippe H1N1 étant écarté elle n'a pas le temps de s'attarder sur mes symptômes mais qu'il est préférable que je revienne à la consultation sans rendez-vous qui a lieu dès 16H. Bon qui dit sans rendez-vous dit qu'il vaut mieux être là dès 15H.
Je suis grave soulagée sur le coup et promets même de venir l'après-midi après mon travail voir un médecin malgré la salle d'attente bondée.
Ce n'est que de retour à mon bureau, après avoir rassurée mes collègues, qui du coup sont revenus briser ma tranquillité bactériologique, que je me suis dit que cette histoire de rendez-vous chez le médecin sans rendez-vous l'après-midi même n'était pas, mais alors pas du tout une bonne idée.
Bah oui je suis faible aujourd'hui, faut reconnaître ce qui est vrai. Si je passe ... attend j'm'embrouille toute seule alors toi tu risques pas de comprendre ... Papeeeeer Boaaaard pleaseeee ! Donc oui ça c'est la salle d'attente, ça c'est moi Lolita, ça c'est le peuple les gens ... les malades quoi, et ça les petits points que je fais là partout sur le paper c'est quoi ? Ahah j'te le donne en mille Émile ! Ce sont les microbes de tout ces gens ! Alors en admettant que j'ai pas la grippe bah si je ressors pas avec un package complet gastro-angeo-grippo-sinusite c'est que je suis surhumaine ! Et moi Lolita, bien que consciente de ma magnificence je reste humble, je ne suis qu'humaine after all. Donc je suis rentrée me coucher et grelotter en paix.

Maintenant que cette note pleine de miasmes est finie je te conseille de t'aller te décontaminer... On sait jamais !


10 commentaires:

Raven a dit…

Ahahah, vas pas contaminer tout le monde à la FFF fête;) n'empêche lolita même malade tu me fais rire. Remets toi vite!

Lolita nie en blog a dit…

Ouais bah du coup chais pas si j'vais venir ... désolée je suis en mode loose en ce moment ... Enfin tout l'temps en fait ... Si je viens avec un masque vous allez pas me jeter des pierres hein ? ><

Ash a dit…

Hey Lolita y'a une fille qui t'a volé ton "le jour où..." http://casstete.blogspot.com/
Mon p'tit doigt me dit même que vous allez bien vous entendre!
j'ai toujours adoré faire les entremetteuses :)

nATh a dit…

Nan, mais c'est fou ça !! à croire que dès qu'il y a une cochonnerie qui traîne, elle est pour toi !
Soigne-toi bien...et remets toi vite sur tes talons !

Lolita nie en blog a dit…

@Ash : c'est pas beau de cafter !

@NaTh : Oui tûtes les cochonneries sont pour moi ... j'ai une tûte petite santé moi !

nATh a dit…

Ben oui, j'vois ça ! j'vais demander au gros barbu de mettre une sexy infirmière sous ton sapin ! :)

wow bah ça alors a dit…

Han nooooon, mama wow va encore s'inquiéteeeeer....

code: phories (encore pleins de fuckin'microbes à attraper???)

Raven a dit…

Sérieux si tu viens avec un masque jte paye un coup lol, enfin si je réussis à survivre à la fac avant-_-

jeaneg a dit…

Bravo Lolita, je me suis trop marré en lisant ton blog. J'y suis tombé par l'entremise de Charlotte & Lewis, comme ça au pif, attiré par le titre...Je regrette pas.

Lolita nie en blog a dit…

@NaTh : Plusieurs tant qu'à faire je suis souvent malade !

@Wow : Maman ? c'est toi qué yé vois dans le noir ? T'inquiètes pas Dolce le roseau plie mais ne casse pas !

@Raven : je devais, je devais mais un malaise à eu raison de moa et de mon masque !

Jeaneg : De rien pour le moment je fais pas payer la poilade ... en 2010 on verra ;)